A force de remonter vers le nord, dans des paysages assez magiques (la route principale qui coupe les Highlands par le milieu est une route à …une voie…) , on a fini par tomber sur la mer, un rien bleue. Mais un rien froide aussi, donc on a juste profité du paysage.

Là, à Tongue, on a pour changer visité quelques ruines (le Castle Varrich, pour être précis) , avant d’obliquer vers l’ouest, dans des endroits habituellement pas vraiment courus par les touristes.

Du coup en fait, la côte nord est assez tranquille (enfin vu les températures en juin, en hiver ça doit geler sec) et assez déserte. Des montagnes, des criques plus ou moins profondes, (ici le Loch Erribol, qui a servi de refuge aux navires anglais pendant la deuxième guerre mondiale) un peu de vent, quelques moutons et des landes désertes (chères à Francis Cabrel, qui a dû vivre ici) , voilà tout l’horizon du coin. On se sent un peu loin de tout, ce qui n’est pas si désagréable.

Arrivés cette fois sur le côte ouest on a encore pris à gauche vers le sud, où on a cette fois retrouvé un paysage plus rocailleux et plus pluvieux aussi…

Comme souvent en Ecosse, la pluie n’a heureusement pas duré, et on a ainsi pu profiter de la charmante et minuscule route de la Point of Stoer (avec des virages ou des monticules en aveugle tout les 100m, un enfer), et du phare qui la termine.

On s’est posé juste au sud, dans le charmant village de Lochinver, où nous attendait un Haggis tout simplement merveilleux. En vrai, c’est super bon.

Et le soir le soleil s’est couché…

Hors donc j'étiames au ciné ce matin, voir la suite des aventures du petit-sorcier-qui-a-un-chirurgien-nul-en-points-de-sutures.

Et ben c'était bien agréable.

L'avantage des séries longues comme celle-ci, c'est que les scénaristes peuvent s'amuser un peu, reprendre l'histoire juste où elle s'était terminée, et la terminer sur un joli cliffhanger sans crainte que les gens sortent un truc du genre "ouais, ils ont fait ça juste pour pouvoir faire une suite qui leur rapportera encore plus d'argent, au mépris de la crédibilité de l'histoire". Là, on sait que y'en aura deux autres après, c'est assumé, écrit, et du coup ça simplifie les choses.

Quelque part, c'est presque plus proche d'une série TV que d'un ensemble de films de ciné (franchement, y'en a beaucoup des séries de 8 films? Le décalogue, de Kiezlowski?, Police Academy?). Etant un série-addict de base, je ne pouvais qu'accrocher.

Et puis reconnaissons-le, oui, j'aime bien Harry Potter. J'aime la façon dont est gérée l'ensemble de l'histoire, l'évolution des personnages, et même du style d'écriture, du roman pour jeunes enfants à l'entrée dans l'âge adulte. J'aime vraiment bien la fin, bien vue et bien pensée. Donc déjà à la base j'étais plutôt favorable au film.

Revenons-y donc.

Côté style, pas de surprise, même réalisateur, et on reste dans les teintes bleu sombre prises dans les épisodes précédents. On a moins l'impression que des parties entières ont été tranchées à la hache (ce qui était plus le cas dans "La coupe de feu", avec un roman plus long aussi néanmoins), même si, effectivement, il manque un certain nombre de trucs, pour ne pas dire un nombre certain. Je rêve déjà d'une édition spéciale avec 4h par film une fois qu'il seront tous sortis. (Genre "Le seigneur des anneaux"). C'est plutôt pas mal joué, et plutôt bien réalisé, avec deux trois touches d'humour bien trouvées, et deux trois moments de suspens et d'action qui mériteraient presque de faire passer le film en "déconseillé aux moins de 12 ans".

Seul regret, le maquillage commence à avoir du mal à cacher que les acteurs sont désormais bien plus vieux que les personnages qu'ils incarnent. Mais franchement ça ne nuit pas à la crédibilité de l'histoire. Heureusement que y'a plus que deux épisodes de prévu, parce qu'après ça aurait peut-être été compliqué.

La suite justement, que je vais donc attendre avec impatience (et tous les autres qui le voudront bien), est prévu pour le mois de novembre 2010.

Et là je dis: non. Les séries TV, on attend une semaine pour la suite en saison, et 6 à 7 mois entre deux saisons maximum. Là on est partis pour 16 mois. Autant dire l'éternité. Et c'est franchement dommage. Et je préfère ne pas savoir combien ils ont prévu de temps entre la sortie du 7 et du 8. Dans l'idéal (comme ils sont tirés tous les deux du dernier volume papier), on peut espérer un seul tournage, et genre 6 mois de délai histoire de faire mouliner un peu la post-prod et le merchandising. Mais l'idéal, c'est bien connu, n'est pas hollywoodien.

Comme disais l'autre, l'éternité c'est long, surtout vers la fin...

Allez pitite BA:

Comme promis, je passe une partie de mon été à rattraper mon retard sur certaines séries et me voici donc arrivé à la fin de la saison deux de Friday Night Lights. Saison tronquée par la grève des scénaristes, ce qui complique encore l'affaire, étant entendu que les deuxièmes saisons sont souvent ardues à gérer (renouveler l'affaire sans trop déroger aux règles mises en place dans la saison 1). FNL s'en tire pas trop mal, avec une évolution intéressante des personnages (pas tous dans la bonne direction, loin s'en faut) et un recentrage clair justement sur les gens, avec un peu moins d'images de matchs (de football américain pour ceux qui auraient pas lu mes messages concernant cette série). Ca manque juste un peu d'intensité dramatique par moments (oui, on peut même dire que ça ronronne un peu), mais ça tient le coup jusqu'à la saison trois (qui s'est achevée aux US et dont j'ai bien évidemment commencé la diffusion dans la foulée), qui devra remonter un peu la sauce (ambition d'autant plus difficile que la plus grande partie des personnages principaux devrait partir sur la fin, la série suivant le quotidien du lycée local, qu'on quitte là aussi après 3 ans d'études si tout va bien).

A suivre donc.

En attendant, le teaser résolument décalé de cette saison 3.

Trailer de Friday Night Lights saison 3
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Tout nouveau à droite... J'ai (enfin) complété les légendes des photos de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. Du coup j'ai mis en place celles des trois pays suivants (oui Hong-Kong appartient à la Chine mais bon...), et bien évidemment les légendes viendront en temps et en heure...

Après une pause à Pitlochry, on a poursuivi toujours plus au Nord, toujours dans des routes assez fréquentées, en s'enfonçant peu à peu dans les highlands. On a visité en passant le Blair Castle, fief des Ducs d'Atholl. . Pas de bol les photos sont interdites à l'intérieur, mais il suffit de s'imaginer une remarquable restauration de salles et de chambres victoriennes. Par contre dans les superbes jardins environnants (composés du bosquet de Diane, aux arbres immenses, et du jardin d'Hercule, plus classique, avec au passage une petite église celtique), les photos étaient bien autorisées...

Un peu plus loin, on a croisé les quelques sommets enneigés de la chaine des Cairngorms, histoire de montrer qu'il fait pas toujours chaud dans le coin.

Et puis on est arrivé sur le Loch Ness. Le Loch Ness, en fait, y'a rien d'extraordinaire. C'est sympa, mais bon des jolis lacs en Ecosse, y'en a quand même pleins d'autres.

On y a néanmoins passé la nuit, et comme je suis résolument pas clair des fois, je me suis levé à 4h histoire de voir le lever de soleil (sans aucun espoir d'apercevoir un quelconque monstre, bien évidemment...)(oui 4h du mat, parce qu'on est quand même plus au nord, et avec une heure de décalage...).

Entre autres attractions, il y a sur les bords du lac (de 40km de long quand même), le Urquhart Castle (prononcer Urcouettes), qu'on a visité dans la foulée, sous un temps franchement agréable.

Après un bref repas près des Dog Falls, , on est allé au bout de la route dans la magnifique vallée du Glen Affric. Si je reviens en Ecosse, je me suis promis de faire la rando qui la traverse en deux jours...

Et sur le retour, alors que le soleil descendait , et que l'on rejoignait la pluie au-dessus du Dornoch Firth, on a enfin atteint notre but, l'auberge de jeunesse locale, résolument pas classique, le Carbisdale Castle.

Et on est parti jusqu'à la côte nord, à travers monts et mer-veilles.

(Ouais, back to mon adolescence...)