Rando dans le triangle d’or…
On a finalement quitté Muang Ngoi Neua. Un voyage assez épique. Pas tellement pour l’heure de bateau initiale. Mais plus pour le premier trajet en bus de la journée. On aura presque eu droit a tout. Tout abord un prix annoncé exorbitant (qui sera finalement divisé par 4 avec l’arrivée de nouveaux voyageurs), puis l’arrêt d’une heure pour réparer la roue de secours (au vue de l’état des routes un peu plus tard on comprendra pourquoi c’était plus sûr). On est ensuite passés par l’arrêt « on prend des voyageurs pas prévus », celui « personne malade »(sur les routes de montagnes, en même temps c’était pas vraiment surprenant), et bien sûr celui « le moteur surchauffe il faut rajouter de l’eau tout de suite », avec des bruits que j’avais déjà expérimenté avec Raoul et qui m’ont à un moment donné l’impression qu ‘on allait rester en rade au milieu de nulle part (cela étant ça aurait fait une super aventure…).
Et donc deux heures et demi de retard sur un trajet de 3h. Mais comme le monde (et le Laos, sur ce coup là) est bien fait, le bus suivant nous avait attendu, partant lui avec une heure et demi de retard. (J’adore la station de bus où ils souhaitent bonne chance aux voyageurs…)
4h plus tard, et au bout d’une longue journée de voyage, on est arrivé, de nuit à Luang Nam Tha, notre destination.
La ville en elle-même est pas splendide, elle se développe rapidement, étant située sur la principale route entre la Chine et la Thaïlande. Mais le Nam Ha National Park, juste à côté, est lui beaucoup plus intéressant, et c’était un peu pour lui qu’on était venus. Un trek de deux jours donc, forêt normale le premier, et franchement tropicale le deuxième, avec nuit en village traditionnel au milieu.
Allez les photos du premier jour.
(Le bain dans la rivière, après avoir transpiré comme des boeufs toute la journée, un délice)
Et le deuxième…
Joies et bonheurs du voyage, après la traversée de la rivière, un des membres du groupe s’est retrouvé avec une sangsue accrochée au cou. C’était à peu près amusant jusqu’au moment où j’en ai retrouvé une qui cherchait à s’accrocher à mon doigt un peu plus tard. Là où c’est devenu flippant c’est quand un troisième en a vu une chercher à rentrer par son orifice urinaire. Du coup j’ai passé mon temps à vérifier mes bras, mes jambes et toute autre partie de mon corps toute la journée.
C’était fun.
Et on est rentrés sur Luang Nam Tha à la lumière singulière (garantie sans trucages, c’est tous les champs brûlés alentours qui créent cette ambiance).
Et le soir le soleil s’est couché…
Musique du coin: ah ben « Smoke on the water » de Deep Purple, pour lier les deux ambiances…