Mon troisième nouvel an…
Comme c’était prévu après Luang Nam Tha, on a rejoint la Thaïlande par sa frontière nord est. Pour changer, on a pris (encore) un bus local…
La frontière entre le Laos et la Thaïlande, c’est ça: le Mékong, à traverser (encore une fois, mais à priori la dernière du voyage). Pour info c’est à peine si les douaniers ont levé les yeux sur nous, on aurait pu être des trafiquants de fraise Tagada qu’ils l’auraient même pas vu.
Et après encore quelque heures de bus côté thaïlandais, on a rallié Chiang Mai, la grande ville du nord. (genre 1.7 millions d ‘habitants).
On en avait eu les prémices côté laotien, mais on s’est retrouvé en plein dedans à Chiang Mai: le nouvel an sud-asiatique.
Comment ça se manifeste? Ben après le calme néo-zélandais, et les pétards chinois, on a eu droit au litres d’eau en pleine poire. Ici, ça s’appelle le Songkran festival: l’immense majorité des gens se retrouve près d’un des canaux de la ville, avec au choix un pistolet (enfin souvent un fusil-mitrailleur du futur) à eau, ou carrément un seau parce que c’est vite plus amusant, et passe sa journée à tremper copieusement tout ce qui passe à sa portée. Y’a aussi en face les familles montées à l’arrière du pick-up avec un bac énorme et rempli (et souvent avec dedans des pains de glace pour réfrigérer, recevoir un plein seau de ça ça tétanise un peu…), et un peu plus loin du canal (mais dans toutes les rues), le reste de la population avec les jets d’eau .
Bien sûr, musique, animations, fête, bière, etc…
C’est assez marrant, et comme il fait 40 en journée, c’est plutôt agréable.
Enfin c’est sympa jusqu’au moment où on s’aperçoit que du coup les transports fonctionnent plus et qu’il va falloir passer deux jours de plus dans la ville avant de rejoindre Bangkok. on en a donc profité pour apprendre un petit bout de la cuisine thaïlandaise, finalement pas trop compliquée (enfin avec les bons ingrédients et un prof, ça a l’air facile).
D’abord on fait le marché (comme chez nous mais pas pareil: en Asie on dit Same same, but different).
Et ensuite on cuisine (quelques extraits ici, 5 plats au total)
Une journée bien agréable, et oui, j’ai appris à faire les nems thaïlandais.
Et le soir le soleil s’est couché, mais comme mon appareil à un peu pris l’eau, je l’ai laissé deux jours sécher pour récupérer, et donc c’est pas en image. Mais mon appareil va bien merci.
Musique du jour: « Bathwater » de No Doubt.