Après avoir exploré la péninsule nord, on est redescendu avec Manu pour se ballader un peu dans le reste de l'île nord et découvrir d'autres jolis coins. Comme on est un peu des fans du Seigneur des Anneaux on a géré notre parcours pour passer par différents sites de tournage des films. Mais avant toutes choses on est allé explorer les caves de Waitomo, et les champs alentours, et pour être honnête, Manu a exploré les caves et moi les champs alentours, vu que le rapport prix/intérêt ne me disais pas grand chose, surtout que de temps en temps faut savoir faire des économies un peu quand même. Le piège côté budget, c'est les restau (et tout particulièrement les desserts) comme illustré sur la photo suivante:

On est passé ensuite un peu à l'est pour entrer dans le Seigneur des anneaux proprement dit, avec une visite au lieu de tournage de Hobbitebourg, et c'est vrai que c'est bô (même si les décors sont un peu réduits désormais).

(Sur la dernière c'est l'arbre où Bilbo prononce son discours de départ-pour addicts uniquement)

Et pis ensuite dans notre route vers le sud on a traversé Rotorua, une ville avec plein de trucs volcaniques dedans, genre des geysers, des bassins de boue, et des lacs aux couleurs super naturelles.

Et maintenant interlude, en hommage à mon covoyageur, une photo de lui, en mâle viril des temps modernes, émergeant de la brume tel un apollon moyen se drapant dans une fierté andalouse. (Phrase garantie sans aucune homosexualité refoulée)

Allez reprise du voyage vers le sud. On a bougé un peu dans les montagnes (celles-là)

histoire de randonner un peu sur quelques chemins

, de voir quelques jolies cascades,

mais aussi de profiter des lieux de tournage du Mordor.

Et ensuite on a fini par cingler jusqu'au sud où là c'était le lieu du tournage du chemin des morts, un coin tout beau et pas du tout lugubre. L'avantage des lieux de tournage du  SDA c'est que globalement ça fait partie des plus beaux et étranges coins de Nouvelle-Zélande, donc qu'on a pas trop à se forcer pour y aller.

Et puis tout au sud de l'île nord (là où les vaches ont priorité sur Raoul)

y'a un phare pour changer, celui du Cap Palliser, avec plein de marches pour y monter.

Je précise à tout nhasard que oui, j'aime bien les caps avec des phares au bout (comme les aquariums, les forêts, les ciels bleus, les couchers de soleil et ma maman mais ça n'a rien à voir) mais que je dois rendre ici hommage à la phare-addict absolue, la fille devant laquelle aucun homme n'a jamais osé susurrer "substitut phallique". Mathilde. Kiss

En parlant des couchers de soleil, et bien oui, le soir le soleil se couche, dévoilant notre prochain lieu d'exploration, l'île du sud.

Musique du moment: "Du nord au sud" par Louise Attaque

  Avec le changement d'heure on a de nouveau 12h d'écart avec la France. Et pis j'ai fini Harry Potter. La fin est bien, vraiment. Je meurs d'envie d'en dire plus mais je risque la mise à mort par certaines personnes de ma connaissance donc voilà quoi. Mais la fin est bien. Vraiment.

Un prompt rétablissement à Jessie, qui a gagné 6 semaines de sudoku intensif...

  Après Auckland, donc, on est parti explorer la péninsule nord. C’est un peu étrange, parce qu’ici, si on veut avoir chaud, faut aller au nord. Le sud, c’est le froid. Tiens pour débuter quelques photos de Raoul, beau comme un camion.

Allez début des récits de notre visite au pays des kiwis. On est arrivé à Auckland, plus grande ville du pays, où on a passé 4 jours histoire de se poser un peu, visiter un peu et acheter un mini-van. Auckland est surtout célèbre pour sa tour (la plus grande de l'hémisphère sud), 324m, et la possibilité de sauter d'en haut accroché à 3 cables, parce que les néo-z sont connus pour adorer tous ce qui est sports extrêmes.

. Sinon dans la ville y'a aussi plein de petits restaus sympas, avec des petits groupes de musique le soir, des cinés (qu'on a testé avec Manu qui commençait sérieusement à être en manque), une bonne ambiance, un aquarium avec des vrais nemo dedans et puis aussi des pingouins.

Auckland est une ville a taille humaine, et donc tout est accessible en marchant, ce qui est on ne peut plus cool. J'en ai profité pour me racheter un appareil photo (que j'ai pris cette fois avec un grand angle mais pas étanche sous l'eau) et une serviette, pour ceux qui ont suivi. L'avantage c'est qu'ici les prix sont moins chers, particulièrement dans l'électronique, avec un certain nombre de produits en import japonais et donc avec des prix plus proches des japonais. Pour une référence bien connue à J, La Nintendo DS lite est ici à 95 euros au lieu des 140 en France.

Auckland est aussi situé en plein milieu d'une immense baie, avec plein d'îles et plein de bateaux, ce qui fait un peu mieux comprendre son surnom de "City of sails". Et maintenant quelques photos du coin, du haut de la tour et de Devonport, juste de l'autre côté d'un des bras de mer.

Comme vous pouvez le voir j'ai à nouveau des panoramiques, même si le logiciel fourni par Canon rame un peu beaucoup sur les ciels. Comme vous pouvez le voir aussi Mururoa a laissé quelques traces sur les champignons du coin.

Et pis le soir le soleil se couche.

Et après c'est la nuit.

Musique du coin: "Living for the City" de Stevie Wonder.

Résumé des épisodes précédents: Bon sang mais c'est bien sûr! Notre héros trouve la solution. Il était temps, le bus ne va pas tarder d'arriver.

Episode du jour:

C’est alors que l’évidence m’apparu. Là était la solution. Elle était tellement simple et évidente que j’étais surpris de ne pas y avoir pensé plus tôt. Le meurtrier c’était…

…les bonbons m&m’s. Nul besoin de chercher un coupable qui n’avait pu atteindre le défunt. Le défunt s’était bel et bien tué lui-même à force de confiseries, son fragile organisme n’ayant sûrement pas résisté à une telle ingestion de sucres.

11h45. Avec une heure de retard, le bus arrivait enfin à Denver. J’allais pouvoir livrer mon colis l’esprit serein et poursuivre ma route. Je me promettais au passage de faire attention à l’occasion aux paquets de sucreries que l’on trouvait partout et qui pouvaient mener à une mort horrible. Les m&m’s, ça tue…

42 hours in america est un feuilleton inspiré de notre demi-traversée des Etats-Unis en bus.

Mais ca l'etait samedi (pour Yannou) et lundi (pour le Tin, qui sera bientot tonton Tin, un surnom qu'on lui envie). Bon anniversaire a tous les deux, un peu en retard certes, mais bon on fait ce qu'on peut. Par ailleurs on est donc en Nouvelle-Zelande, on a achete un mini-van (rebaptise Raoul) avec lequel on a deja visite le nord d'Auckland et maintenant on roule vers le centre de l'ile nord. Le free wi-fi est rare ici donc faudra attendre un peu les photos. Et tout le monde met un cierge a la sante de Raoul merci, puisse-t-il tenir de longs mois encore

Aujourd'hui 18 octobre, c'est le repas de départ de la chef, enfin si la date n'a pas (encore) changé. Un piti coucou de Nouvelle-Zélande donc pour elle, qui le mérite amplement.

Même que maintenant elle est calife à la place du calife.

Résumé des épisodes précédents: Notre héros patauge. Il est fatigué et n'a toujours pas trouvé d'indices pouvant le mener au mystérieux meurtrier du bus 3321 (oui parce que c'est le numéro du bus).

Episode du jour:

Un moment de panique me saisissait au départ lorsque je m’apercevais que dans leur grande ingéniosité mercantile, les bus Greyhound avait accordé quasiment deux fois plus de billets que de places disponibles dans le bus. Un deuxième bus avait dû être affrété en urgence histoire que tout le monde ait une place. Deux bonnes nouvelles pour moi heureusement: mes deux suspect étaient toujours avec moi (à croire que la providence m’aidait dans mon enquête) et l’heure de retard occasionnée me permettait un temps de réflexion supplémentaire.

Ce meurtre n’avait aucun sens. Pourquoi tuer un être sans défense? Pour quel mobile? Quelle sombre machination avait pu aboutir à pareille forfaiture?

Mes pensées s’embrouillaient. Mes deux suspects semblaient étrangement sereins, tel le grand steack en train de partager la vision de Spiderman 3 avec sa jeune voisine. Le stop suivant, à Kansas City (bizarrement située dans le Missouri et non dans le Kansas), à part un retard supplémentaire, ne m’apportait pas de lumière. J’avais beau retourner le problème dans tous les sens, quelque chose semblait m’échapper. Je sombrais dans une nuit tourmentée de cauchemars, craignant pour ma propre existence (après tout, qu’est-ce qui empêchait le meurtrier de recommencer?)

Le jour se levait, morne et froid, sur le Kansas. Déjà sous le soleil, ça ne devait pas être formidable, alors avec un ciel gris et terne et une enquête insoluble sur les bras, ça virait à la punition.    Des champs, à perte de vue, tous plats, tous vides, des arrêts d’autoroute miteux, plein de jeunes bouseux en pick-up avec leurs chapeaux de cowboy. Je commençais à en avoir marre. Je sentais mauvais, je n’avais pas assez dormi et le temps filait beaucoup plus vite que ce foutu bus.

10h45. Le bus était censé arriver à cette heure. Avec le retard, j’avais encore une poignée de minutes. Je regardais une dernière fois les éléments du dossier. C’est alors que l’évidence m’apparu. Là était la solution. Elle était tellement simple et évidente que j’étais surpris de ne pas y avoir pensé plus tôt. Le meurtrier c’était…

42 hours in America est une fiction tirée de notre interminable voyage en bus aux USA.

Allez, maintenant que j’ai de nouveau une connexion correcte (vu qu’on est arrivé à Auckland, Nouvelle-Zélande hier matin), il est temps d’envoyer les photos pénibles.

Donc on a passé deux semaines aux îles Cook, un genre de paradis terrestre avec forêt tropicale et lagon corallien, rempli de poissons colorés, de coqs qui chantent en permanence et de moustiques assoiffés du sang de jeunes imprudents.

C’était bien.

On s’est d’abord posés à Rarotonga, l’île principale et capitale, pour une petite semaine. On a eu la chance d’avoir ouh là deux jours de beau temps (alors que c’est censé être la meilleure saison pour venir), mais ça a suffit à nous faire cramer un peu, puis bronzer grave. L’île fait 32 km de circonférence, et avec le scooter qu’on a loué (que nous appellerons titine 2 par convention) on a pu profiter des différents points de snorkelling de la côte. D'abord il fait un peu gris: Et puis après c'est mieux: . Une petite photo du parlement du coin et de titine 2 .

Ensuite on a changé d'hôtel histoire de voir si la vie était plus belle de l'autre côté de l'île. On a eu plaisir ce jour là à voir les bleus taper les All Blacks. Manu soutenait clairement la France et pis bon quelques heures plus tard il s'est repenti et s'est converti tant qu'à faire dans l'une des (innombrables) églises du coin . Comme vous pouvez le voir il faisait toujours gris mais l'hôtel était mieux. Atout supplémentaire, y'avait la maitresse de maison présente, pas farouche, et surtout accompagnée de ses 4 adorables chatons qui devaient pas encore avoir 2 mois.

Manu et moi, on a jamais su résister à des chatons.

Le dernier jour avant le départ, je me suis permis une petite escapade dans les montagnes du coin histoire de profiter des vues. J'ai pas été déçu.

(Théoriquement c'est là que je devrais pouvoir sortir un ou deux jolis panoramas, mais-tout tombe en déliquescence côté photo-mon logiciel est arrivé au bout de sa période d'essai, donc va falloir attendre quelques jours mon nouvel appareil).

Le lendemain donc on a quitté Rarotonga pour une île (enfin un atoll) encore plus belle, Aitutaki.

Bon ben là c'est la carte postale, une mer outrageusement turquoise, des poissons tropicaux à plus savoir qu'en faire, la pitite croisière avec barbecue sur l'île déserte, le soleil qui daigne enfin darder un peu de notre côté, enfin bon le bonheur.

Et pis après comme les bonnes choses ont une fin et que la plage c'est bien mais qu'au bout de trois jours on commence à en avoir vu le bout, on est rentrés à Rarotonga. Joie et bonheur, on y a retrouvé le même temps que laissé précédemment: gris à tendance pluvieuse. Donc on s'est reposés, on a lu et éprouvé le vieux plaisir de glander, jusqu'à notre départ lundi matin. Désormais, arrivés en  Nouvelle-Zélande et vu qu'on a passé la ligne de changement de date, on est en avance sur la France (de 11h précisément).

Sinon en vrac aux îles Cook on a trouvé des vieux pervers des baleines , un vrai leader de l'opposition écolo des bestioles rampant sous les t-shirts de gens bien la nuit (Manu a adoré) des plantes à véhicules , des danseurs exceptionnels (mais là y'a que des vidéos), Jésus et ses potes , et pour finir deux trois aliens en train d'enlever de pauvres enfants innocents.

Et pis le soir le soleil se couche et des fois il explose un peu

Musique des jours: "Ticket to heaven" de Dire Straits, ou "Party time in heaven", de The Silencers