Movie review: Inglorious Basterds...
... de Quentin Tarantino.
J'ai un peu l'impression que le temps passant l'ami Tarantino fait de moins en moins d'action et de plus en plus de parlotte.
Il faut pas aller voir Inglorious Basterds si on veut voir un film d'action. Y'en a quasiment pas (en cela la bande-annonce est un peu beaucoup mensongère). Déjà dans Kill Bill, on commençait à voir de bonnes séquences de discussion. Dans Deathproof (Boulevard de la mort), toute la première partie n'était QUE de la discussion (et la deuxième, à mon avis bien moins bonne, QUE de l'action). Et ben IB c'est assez proche de la première partie de Deathproof.
Mais c'est quand même très, très bien fait. On sent un cadre hyper respecté, des acteurs très bien coachés, une ambiance typiquement tarantinienne, enfin bon une maîtrise remarquable de l'exercice.
Il faut aimer un peu les films où ça parle, mais si c'est le cas, il est assez fantastique.
Mention spéciale à Christoph Waltz, en machiavélique retors multilingue teuton (à répéter très vite 4 fois), qui a bien mérité son prix d'interpétation à Cannes. Il est imbuvable à souhait.
A propos de multilingue, je sais pas ce que donne la VF, parce que les personnages passent leur temps à changer de langue. D'ailleurs dans la VO, on doit parler 50% du temps en anglais, 35% en français, 15% en allemand, et un tout petit peu d'italien, pour une scène d'anthologie.
La fin est un peu prévisible, mais ça n'empêche pas l'ensemble d'être vraiment très agréable (enfin bon pour moi, qui aime ce genre de films). Tarantino poursuit sa légende, et c'est tant mieux.