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Le petit monde de Pim
28 août 2009

Movie review: Inglorious Basterds...

... de Quentin Tarantino.

J'ai un peu l'impression que le temps passant l'ami Tarantino fait de moins en moins d'action et de plus en plus de parlotte.

Il faut pas aller voir Inglorious Basterds si on veut voir un film d'action. Y'en a quasiment pas (en cela la bande-annonce est un peu beaucoup mensongère). Déjà dans Kill Bill, on commençait à voir de bonnes séquences de discussion. Dans Deathproof (Boulevard de la mort), toute la première partie n'était QUE de la discussion (et la deuxième, à mon avis bien moins bonne, QUE de l'action). Et ben IB c'est assez proche de la première partie de Deathproof.

Mais c'est quand même très, très bien fait. On sent un cadre hyper respecté, des acteurs très bien coachés, une ambiance typiquement tarantinienne, enfin bon une maîtrise remarquable de l'exercice.

Il faut aimer un peu les films où ça parle, mais si c'est le cas, il est assez fantastique.

Mention spéciale à Christoph Waltz, en machiavélique retors multilingue teuton (à répéter très vite 4 fois), qui a bien mérité son prix d'interpétation à Cannes. Il est imbuvable à souhait.

A propos de multilingue, je sais pas ce que donne la VF, parce que les personnages passent leur temps à changer de langue. D'ailleurs dans la VO, on doit parler 50% du temps en anglais, 35% en français, 15% en allemand, et un tout petit peu d'italien, pour une scène d'anthologie.

La fin est un peu prévisible, mais ça n'empêche pas l'ensemble d'être vraiment très agréable (enfin bon pour moi, qui aime ce genre de films). Tarantino poursuit sa légende, et c'est tant mieux.

Plus d'infos sur ce film

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28 août 2009

Book review: Le sang du temps...

...de Maxime Chattam.

En fait, ça débute vraiment très mal. Le principe de description narrative du genre "le soleil ourlait l'horizon d'une frange pourpre telle une trace de sang perdue sur un mur virginal, augurant en cela des sombres pensées mélancoliques qui pointaient leur nez de fouines rustiques sur la lande rase, qu'on en aurait dit la peau d'un guérilléro mexicain d'un film de Leone", perso ça me gave rapidement. Et là, y'en a un par paragraphe (j'exagère à peine) pendant les 30 premières pages. J'ai pas prétention à quoi que ce soit, mais bon là pour le coup, c'est vraiment super mal écrit.

Une fois que l'intrigue prend son envol, bizarrement (et heureusement aussi d'ailleurs), ce style disparaît complêtement.

L'intrigue justement, est pas trop vilaine, y'a une mise en abîme un peu facile (du genre "bonjour je suis l'héroïne, je vis à l'époque moderne mais pendant tout le livre en fait je vais lire un journal intime de y'a 70 ans et je vais partir un peu en vrille dessus") mais bon, ça passe. Y'a une façon de faire un peu facile aussi, qui consiste à faire penser l'héroïne en même temps que le lecteur, pour mieux réfuter les arguments ensuite (l'héroïne pense qu'untel est le suspect de l'histoire de y'a 70 ans, à mais non en fait se dit-elle parce que sinon y'aurait ça, ce qui invite le lecteur à lui aussi réfuter l'hypothèse de culpabilité dudit untel).

Le dénouement est pas affreusement vilain, mais pas inattendu non plus, et le revirement final des 3 derniers paragraphes aurait pu être évité facilement. Genre même c'était mieux sans.

Un piti pitch: bon l'héroïne arrive au Mont St-Michel pour se faire oublier quelque temps dans une abbaye, elle tombe par hasard sur un journal racontant une enquête policière qui s'est passée dans les années 30 au Caire, et elle va le lire alors que des ombres suspectes rôdent sur le Mont...

Donc y'a deux histoires en parallèle (ce qui permet de mettre en place deux trois cliffhangers et donc de donner envie au lecteur d'aller plus vite vers la suite).

Et au final bof quoi. L'impression générale c'est que l'auteur a visité le Mont St-Michel et qu'il s'est dit "Ce serait un chouette cadre pour un bouquin, comment je pourrais écrire un truc qui tienne la route?" Et qu'ensuite il a brodé autour. C'est bien à lire l'été. J'en relirais peut-être un de lui histoire de pas rester sur une seule impression, mais y'a rien d'urgent.

27 août 2009

Entrefilet...

Bon ça y est j'ai fini par mettre en place les photos des 5 derniers pays visités pendant le tour du monde (Vietnam, Cambodge, Laos, Thaïlande et Inde). Les détails exacts des lieux viendront petit à petit (au fur et à mesure de mes nuits de boulot plus précisément, si elles sont calmes), comme c'est arrivé pour les détails des 4 pays précédents (Australie, Japon, Chine, Hong-Kong), qui eux sont désormais en place.

25 août 2009

Scotland Tour 2009-(6) Somewhere over the rainbow

Nous étions donc revenus dans les terres. Après trois jours bien chargés, on s’est reposés un peu, avec un parcours beaucoup plus calme.

De Mallaig, on a descendu tranquillement la côte, histoire de tâter un peu de la mer et de voir à quoi les écossais occupaient leurs dimanches (en l’occurrence à pique-niquer en familles).

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Et puis on a dit adieu à la mer, et on est entrés dans les terres en suivant la voie de chemin de fer, considérée comme suivant un des plus beaux parcours au monde. Et c’est effectivement pas mal.

Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_023Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_028Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_029Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_031Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_037

La voie passe notamment à Glenfinnan, sur un viaduc célèbre pour avoir servi dans les films d’Harry Potter (là où passe le train en arrivant à Poudlard). Le coin est tout simplement charmant.

Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_038Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_041Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_042Pano_Glenfinnan_1Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_069 Y’avait même un arc-en-ciel pour faire bien. Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_066

Et puis comme c’est l’Ecosse, la pluie est arrivée. Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_081

Mais comme c’est l’Ecosse, ça n’a pas duré, et il faisait de nouveau beau à notre arrivée au Neptune’s Staircase.

Le nord de l’Ecosse est traversé par un canal (qui emprunte notamment le Loch Ness) reliant la mer du Nord à l’Atlantique, et le Neptune’s Staircase est l’ensemble de huit écluses qui permet la mise à niveau des cours d’eau. Une sacrée ingénierie. Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_082Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_083Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_088

Et puis on est allé se poser à Fort William pour la nuit. Et le soleil s’est couché.

Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_091Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_095

Le lendemain, on a pas vraiment fait comme tout le monde. Fort William est le point de départ de l’ascension du Ben Nevis, point culminant des îles britanniques (1344m, wahou paye ta montagne), et chaque année 100 000 personnes y grimpent. On a préféré plutôt une ballade tranquille jusqu’aux Steall Meadows, tout au bout de la route.

Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_098Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_102Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_103Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_111Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_117Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_120

On a ensuite taillé un peu la route, tout d’abord jusqu’à Kinlochleven (qui comme son nom l’indique est au bord du Loch Leven), Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_134Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_136Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_140Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_144, puis en nous engouffrant dans le Glen Coe, considéré comme une des plus belles routes d’Ecosse: une gorge assez sombre, encadrée de montagnes majestueuses.

Pano_Glencoe_Entree2Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_150Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_166Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_175Pano_Glencoe_3Pano_Glencoe_5Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_181Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_182Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_183Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_194

Et un peu plus haut, après le plateau, Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_198Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_200 comme c’est l’Ecosse, la pluie est arrivée. Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_202Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_205

Mais comme c’est l’Ecosse, la pluie n’a pas duré, et il faisait plutôt beau pour aller visiter le Kilchurn Castle.

Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_206Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_208Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_213Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_214Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_215

Le Kilchurn Castle appartient à une catégorie rare, celle des châteaux en ruines, mais avec un peu plus de trois murs debout. Même qu’on peut monter dedans.

Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_216Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_220Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_226Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_227Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_240Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_241Pano_KilchurnEcosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_252

Et puis le soir venant, on a rejoint un autre château, l’auberge de jeunesse du Loch Lomond, pour passer la nuit. Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_262Ecosse_2009_10_Gair_Glenfin_FortW_Kinloch_Glencoe_Kilchurn_263

Et avant que le soleil se couche, on a pu profiter là aussi d’un bien bel arc-en-ciel.

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Le lendemain nous attendait une petite déception…

24 août 2009

Il est mort le cheval....

"Urgences" s'en est allé hier soir. Putain 15 ans quand même. Je me rappelle encore du cours infirmier du lundi matin, quand une formatrice nous avait sorti "Bon tout le monde a regardé Urgences hier soir? (assentiment de la salle), bon et ben dans le deuxième épisode, là, c'est pas du tout comme ça qu'il faut faire..." (Anecdote authentique)

Urgences, c'est une des séries qui m'a fait apprécier les séries. C'est le premier Medical Drama moderne, avec à l'origine Michael Crichton (lui-même médecin, à la base), autant dire quelqu'un qui savait écrire des scénarios. Je reconnais avoir un peu décroché après le départ d'Abby Lockheart, qui était un peu le dernier personnage ramenant à Carter.

Carter, c'est le personnage qu'on retrouve toujours dans ce genre de série, le newbie qui va peu à peu prendre ses marques (un peu comme nous), et passer finalement grâce à l'environnement du statut d'enfant à celui d'homme (ça marche aussi dans d'autres séries avec le personnage féminin central). Celui auquel on s'identifie le plus souvent.

Les scénaristes l'ont bien compris, en faisant revenir le p'tit John pour les derniers épisodes de la série. On retrouve aussi dans ces derniers épisodes tous les anciens de la série (même le Dr Green, dans un épisode flash-back)(si, si, Dr Green, celui qui a succombé à la maladie la plus fréquente pour les héros de séries: la tumeur du cerveau), mais dans de petites parties clin d'oeil, alors que Carter a gagné le droit de revenir bosser au Cook County. C'est d'ailleurs avec lui que s'achève le dernier épisode, et avec la fille du Dr Green, jolie (mais facile) manière de boucler la boucle.

La fin aurait pu être presque un peu meilleure (j'aurais bien voulu une vue dans le temps, à la manière de la fin de Six Feet Under, ou de Dawson, mais on est ici centré sur le quotidien de l'hôpital, et non sur la vie de l'un ou de l'autre), mais je m'en contente comme ça.

Ca fait quand même un peu bizarre, parce qu'on avait fini par penser que comme d'autres qui ont duré longtemps, Urgences ne finirait jamais. NYPD Blue s'est finie, The West Wing s'est finie, et même un jour (Diantre!), les Simpsons finiront.

So long Carter, so long E.R, espérons que la qualité d'autres productions permettra de vous remplacer sans trop de difficultés.

Snif.

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20 août 2009

Vuluwi...

Allez mes derniers trucs de ces dernières semaines...

Vu: "The Librarian": Trois épisodes one shot d'un équivalent Indiana Jones, joué par Noah Wyle (Dr Carter, rhaaaaa). C'est aussi produit par le bonhomme. Et ben c'est pas si mal. Ca aurait pas mérité du cinéma, mais c'est franchement amusant, et ça mérite amplement le téléchargement (je suis pas sûr que cela soit seulement passé sur une chaine française). Effets spéciaux pas si vilains, pitch amusant (en fait, la New-York Public Library abrite dans des salles secrètes les grands objets magiques de l'histoire: Arche de Noé, Boite de Pandore etc... et un homme, devinez qui, est chargé de les retrouver, même s'il est un peu perdu sur le terrain), Indiana Girls pas si nulles, enfin bon une bonne petite surprise. Un épisode tous les deux ans, on peut avec un peu de chance en espérer donc un pour 2010.

Lu: Les quatre premiers tomes de "L'épée de vérité" de Terry Goodkind. Soi-disant "la nouvelle star de la Fantasy". Bon en fait c'est bien un ou deux épisodes. Le monde est pas mal pensé, le style plutôt prenant, particulièrement sauvage (y'a quand même 100 pages sur "comment le héros se fait torturer jusqu'aux limites de la folie", et je parle même pas de ce que les méchants font aux jeunes filles), mais finalement les livres arrivent vite au schéma suivant: Le monde est en péril, il faut trouver une plume de phénix/ le livre du temps/ la gemme du destin (rayer la mention inutile ou en trouver une du même genre), et après moults combats et souffrances (et Dieu sait que les protagonistes prennent cher), le héros arrive dans les 50 dernières pages (sur 800, généralement) à sauver le monde. Manque de bol, au moment de récupérer le truc utile, il déclenche un autre piège mortel/ artefact magique/ prophétie de fin du monde (ou les trois en même temps) contre lequel il devra lutter dans le tome suivant (en trouvant une plume de phénix, le livre du temps, etc...). Corollaire amusant, le déroulement de l'intrigue empêche TOUJOURS le héros et sa copine de vivre leur relation (et accessoirement leur interdit d'avoir des enfants, sinon la fin du monde tout ça tout ça).

Enfin bon ça va bien 5mn, j'ai tenu 4 tomes, et quand je vois que le 9ème vient de sortir, je me dis qu'il doit y avoir des gens plus courageux que moi. Ou alors le schéma évolue, mais c'est pas vraiment ce que semblaient suggérer les 4èmes de couv' que j'ai lu.

Pour me remettre, je suis revenu à mes classiques et j'ai piqué à Stan le tome 24 des Annales du disque-monde de Terry Pratchett. C'est toujours bien amusant, pas prise de tête, franchement barré (une fois de plus mention spéciale au traducteur Patrick Couton, qui parvient à rendre des jeux de mots pourtant assez effroyables), et y'a en plus de La Mort les sorcières de Lancre, qui font pour moi les meilleurs épisodes du genre.

Wi: Le dernier album de Luke, qui confirme presque l'engagement à gauche toutes du groupe. Pas si mal, manque d'homogénéité, mais avec deux trois titres qui sortent plutôt du bois, dont le single "La terre ferme".

Wi également, parce que je suis tombé dessus à la Fnac, le double live d'Eiffel, moitié électrique, moitié orchestre de cordes, qui m'a signalé que ce serait pas mal que j'aille les voir en vrai un de ses quatre matins. Parce qu'en électrique, ça dépote bien.

13 août 2009

Movie review: Là-haut (Up)

C'est le dernier Disney-Pixar.

Il démontre un fois de plus que Pixar fait de moins en moins des films pour les enfants...

Y'a par contre encore une fois deux ou trois niveaux de lecture.

Teaser: plusieurs personnages meurent dedans (ce qui n'est pas si fréquent dans les Disney Pixar)

En fait on a l'impression pendant 5mn de presque commencer par la fin.

D'ailleurs on rigole pas beaucoup pendant ce film.

Mais c'est un très beau film quand même.

Y'a dedans une jolie blague à base d'écureuil mort. (Authentique)

Y'a dedans bip-bip et le coyote.

En fait j'ai un peu du mal à me situer, parce que Pixar réussit encore à surprendre radicalement, mais que pour une fois on perd l'aspect ludique de la chose, et que c'est presque décevant. C'est un film grave, et je m'attendais pas à ce que ce le soit à ce point. Et je suis pas sûr que ça convienne bien à ce genre de productions.

Sentiment mitigé donc.

12 août 2009

Scotland Tour 2009-(5) High and the Skye

Après avoir grimpé le plus au nord possible, on est donc redescendu tranquillement par la côte ouest. Quittant Lochinver, on est allé visiter le Ardvreck Castle. En y réfléchissant, je me demande si durant cette période, on a pas visité un château par jour…

Le Ardvreck appartient à la catégorie «résidus en ruine», le genre qui vaut autant par le paysage environnant que par l’intérêt historique…

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Et à peine plus au sud, on trouve une petite merveille de rando, le Stac Pollaidh.

Le Stac Pollaidh, ça m’a rappelé un peu le Mont Aiguille, dans le Vercors. Une grande montagne isolée en bout de chaîne, pleine de jolies falaises. Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_023 Sauf que là, on peut grimper sans matériel d’escalade. Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_024

Et je m’en suis pas privé..

Dès l’ascension en fait, on profite des vues sur les environs, bien déserts. La première ville est à 30km vers l’ouest, et au nord c’est carrément 80km de montagnes désertes (genre, il doit y avoir trois chemins de randonnée qui traversent).

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Et pis bon, au sommet, c’est gavage…

Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_053Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_055Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_058Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_061Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_062Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_079Pano_Stac_Pollaidh_E_3 (Pour l’échelle y’a le monsieur au milieu, là) Pano_Stac_Pollaidh_S_1

Et tant qu’à faire, comme c’est l’Ecosse, la pluie est arrivée…

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Ça a duré au moins…pfiouuu…15mn…

Et je suis redescendu, par l’autre versant, en profitant du chemin qui fait le tour du bestiau…

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Et comme c’est l’Ecosse, arrivé en bas, il faisait de nouveau grand beau… Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_108Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_110

Poursuivant la journée, on est allé profiter des Chutes de Measach, qui créent la gorge la plus profonde d’Ecosse, 61m de profondeur, pour un espace qui doit pas dépasser 10 à 15m de large…11Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_111Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_117

La vallée d’à côté n’est pas mal non plus…Ecosse_2009_8_Ardvreck_Stac_Pollaidh_Torridon_121

Et entre les montagnes et la mer, on a rejoint Torridon, où nous attendait un superbe arc-en-ciel pour conclure cette superbe journée.

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Le lendemain, Torridon était un coin toujours aussi agréable…Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_001

On a cette fois rejoint, à travers un paysage de lacs miroirs assez sympa Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_008Pano_miroir_3, un château (surprise!), le Eilean Donan Castle. Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_025

Eilean Donan appartient à la catégorie «méchamment bien restauré». Il est célèbre en Ecosse pour le pont à 3 arches qui lui sert de point d’accès. Pour changer, les photos sont interdites à l’intérieur (plutôt pas mal), mais les vues extérieures offrent deux trois points de vue pas mauvais.

Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_026Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_028Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_029Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_030Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_045

Non loin du château (genre 15 bornes), on est passé sur l’île de Skye.

Enfin bon c’est plus vraiment une île depuis qu’un pont la relie au reste du pays à Kyle of Lochalsh, mais c’est tout comme.

Skye est un des hauts-lieu du tourisme en Ecosse. Très verte, des petits villages bien agréables, des montagnes au milieu de tout ça, la mer autour, enfin bon plein d’atouts.

Mais l’île de Skye a un gros défaut pour moi: y’a quasiment pas d’arbres. C’en est frappant.

On a donc remonté l’île entre la mer et les montagnes, Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_053Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_055Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_056Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_057Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_060 jusqu’à Uig (prononcer oeilgue) petit port bien agréable du nord. Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_065Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_068

C’est là qu’on a pique-niqué, entre deux collines, Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_071Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_073 avant d’aller faire la rando qu’on nous avait conseillé, au Quiraing.

Le Quiraing, c’est la fin du plateau rocheux du nord de l’île de Skye, et c’est effectivement pas mal.

Pano_Quiraing_1Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_087Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_088Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_090Pano_Quiraing_2Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_103Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_105Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_104Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_114 Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_124

Et on s’est ensuite dépéchés (malgré un petit arrêt au «Kilt Rock» Ecosse_2009_9_Eilean_Skye_Quiraing_126) de rejoindre le dernier ferry de la journée, qui nous a mené jusqu’à Mallaig.

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Et là le soleil s’est couché.

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3 août 2009

Fin de saison... (mais la suivante)

Hélas, la chair est triste (quoique...), et j'ai fini la saison 3 de Friday Night Lights.

Fin de saison, fin de cycle aussi. Une bonne partie des principaux protagonistes devrait quitter le lycée et la ville de Dillon. Snif.

Dans un bilan de la saison deux , je signalais que la série aurait à relancer un peu l'intérêt de l'histoire, qui avait un peu perdu de sa superbe. Pari réussi, et avec brio. Le genre où on dit: "Juste un épisode avant d'aller se coucher", et où on se retrouve 3h plus tard à hésiter à lancer le cinquième...

Rhaaa que c'est bon....

Rhaaa que c'est fini....

C'est toujours aussi remarquablement joué, et avec le retour d'un scénario aux petits oignons, ben c'est tout simplement bon.

La grande force de FNL, c'est que c'est une série sur les gens. Avec une touche de football américain pour lier le tout. Des gens normaux, qui en prennent parfois un peu plein la gueule, et qui ont aussi parfois de bonnes surprises. C'est un peu aussi le plaisir de l'affaire. C'est des gens qu'on a l'impression de pouvoir rencontrer demain (enfin à condition de vivre au Texas). Et c'est crédible, même malgré les nécessités d'une série US (à savoir deux trois rebondissements dramatiques, et une situation de base un peu caricaturale pour certains personnages).

Pourquoi, Seigneur, faut-il que ça se termine si vite? J'aurais volontiers suivi les vies de Matt Saracen, Tim Riggins ou Landry Clarke encore trois ou quatre saisons. Enfin bref. Avec un peu de chance, ils apparaitront dans la prochaine saison (mais à priori moins).

La série a resigné pour deux saisons aux States. Tant mieux. Il va falloir une fois de plus renouveler un peu, avec l'arrivée d'un certain nombre de petits nouveaux. On verra ça. Season premiere à l'automne.

Pour patienter, l'article de l'excellentissime "Monde des séries" de Pierre Serisier:

http://seriestv.blog.lemonde.fr/category/friday-night-lights/

Et un piti montage en musique...

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