Luang Prabang aux mille ciels
Au Laos, après un piti vol (1h30) , on a atterri à Vientiane, la capitale, où on est resté que le temps d’une soirée et d’un repas au bord du Mékong (oui il est là aussi).
Le lendemain, on a pris le « King of bus » pour rejoindre en 9h Luang Prabang, dans le nord.
Le trajet en lui-même est assez superbe. C’est juste qu’il faut pas être malade en bus parce qu’après un court trajet en plaine ça se transforme en route de montagne, serpentant le long de vallées boisées et croisant de nombreux petits villages en bordure de route. Le nord Laos est beaucoup plus vert que le Cambodge, et s’il est pauvre, on n’y observe pas la misère que l’on a pu voir à Phnom Penh.
Luang Prabang est une cité calme située entre le Mékong et la rivière Nam Khan. Elle a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco, et renferme un nombre de monastères assez ahurissant. Il s’en dégage une atmosphère calme et résolument agréable. J’y ai passé quatre jours, deux avec Corinne, et deux tout seul pendant qu’elle allait jouer avec les éléphants du coin.
Ce qui m’a frappé à Luang Prabang, c’est la diversité des ciels que j’aurais vu durant cette période.
Un peu chargé lors de notre arrivée (avec la première visite au marché de nuit, superbe).
Franchement orageux le lendemain, et se dégageant au fur et à mesure de notre descente de la rivière, pour s’éclaircir en fin d’après-midi.
Et enfin clairsemé le dernier jour (oui le troisième jour j’ai passé un certain temps à poster des messages sur ce blog plutôt que de regarder le ciel, arrêtez de calculer comme ça…) pour ma visite dans un des temples de l’autre côté du Mékong, avant l’apothéose lorsque le soleil s’est couché…
Luang Prabang est une ville magnifique et reposante. Elle est définitivement installée dans la liste de celles que j’ai préféré jusqu’ici.
Musique du coin: « Sky fits heaven » de Madonna.