Radio Londres...
Bilubilubilubilulilbilbllibulibulibubiliub Le panda est bien arrivé. Je répète, le panda est bien arrivé. Cette andouille a amené la pluie...Bilubilubilubilubliubilbibliblibliblbulbububib....
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On est donc arrivé un certain soir à proximité de la vallée du Mont Cook, le sommet de la Nouvelle-Zélande. On a été accueillis (bien gentiment), par le lac Pukaki et ses vues qu’on en avait du mal à respirer.
(Comme on peut le voir le lac était bien bleu et donc Pukaki, d’où son nom, enfin c’est-ce que je crois)...
(Trève de galéjades, la couleur vient des sédiments rocheux en suspension dans l’eau)
(les nuages avançaient un peu vite pour un panorama parfait).
On s’est posé à Twizel, à l’entrée de la vallée pour la nuit.
Le lendemain, on s’est enfilés la vallée jusqu’au village de Mont Cook. Il faisait un peu grisouille mais ça nous à pas empêché d’aller se faire une rando au pied du monsieur, et c’était pas mal. A l’arrivée ben le monsieur avait un peu la tête dans les nuages (à gauche sur la photo), donc on en a profité pour se poser, faire des ricochets, tester la température de l’eau qui avait encore des vrais morceaux de glaçons dedans (enfin Manu a testé l’eau). Bref, on a attendu. Finalement Manu s’est mis en colère, il s’est approché du monsieur et il a dis un truc du genre çasuffitmaintenantonapasfait30000bornespourqu’uncrétindenuagenousfassechier et après ça, lentement, très lentement, le sommet s’est enfin un peu révélé.
Alors, contents, on a redescendu la vallée et le soleil s’est couché.
Musique du jour: « Blanche » d’Ariane Moffatt (un des joyaux méconnus de la chanson francophone)
Enfin! Plus qu'un cadeau et j'aurais encore sauvé ma peau cette année. Les familles nombreuses, c'est une bénédiction, SAUF à noël. Par ailleurs je vais écrire un bouquin, ça s'appellera "Le meilleur régime du monde". Je me sentais clairement flotter dans mes pantalons depuis quelques temps, et ben le verdict est tombé implacable de la balance de ces messieurs du saut à l'élastique: Moins 7 kg depuis le début du voyage (et je me suis pas spécialement privé). Mais j'avais vu des effets comparables au Japon (-3kg), en Mauritanie (-2kg) et au Canada (euh +2kg mais bon la compétition familiale avait viré au concours de cuisine donc voilà quoi). En gros un autre point positif des voyages: ça fait maigrir!!! (en plus de rendre la peau douce, le poil brillant, et l'esprit singulièrement rafraichi).
Allez postons donc avant mon cri primal de demain matin...
Laissant derrière nous la ville de Dunedin, on est donc remonté cette fois, côte est. Il y a un peu au nord un point touristique, les Moeraki Boulders, de curieuses formations rocheuses en forme de gros testicules (en fait c’est juste des courges fossilisées, comme le montre la photo suivante)
Ensuite on a poussé jusqu’à la petite ville d’Oamaru, délicieusement, rétro, ce qui nous a permis d’expérimenter un peu plus les modes N&B et Sépia de nos appareils.
Mais Oamaru est aussi connue pour abriter plusieurs colonies de pingouins, dont ceux aux yeux jaunes, inconnus hors du sud de la Nouvelle-Zélande. Si y’a un point pour lequel avec Manu on a été particulièrement chanceux, c’est celui de la rencontre des espèces animales indigènes et là ça a pas raté, après quelques augures, y’a deux pingouins aux yeux jaunes qui sont venus traîner à moins de trois mètres de nous.
Tant qu’à faire, et alors qu’on se posait pour la nuit sur la côte pas loin de la ville, v’la t-y pas qu’en allant soulager un besoin naturel, j’en surprends un au milieu du chemin, juste devant moi, à 1m. Et on s’est endormis au milieu des cris de ses congénères, probablement outrés de ce manque d’égards.
Le lendemain matin, , et après quelques facéties dans les jardins du coin, on a repiqué vers le centre, passant les Elephants Rocks, d’autres curieuses formations rocheuses, cette fois un peu moins touristiques et un peu plus amusantes que les Moeraki Boulders, connus entre autres pour avoir servi de lieu de tournage à la scène finale du Monde de Narnia Vol 1. (Que perso je n’ai pas vu, mais bon voilà c’est là que ça a été tourné, et comme souvent pour les lieux de tournage, c'est pas trop vilain…)
Et en revenant sur la route principale, on a retrouvé Le Tour de France 1854 (je précise que les mecs-et les dames-se sont tapés 150 bornes en grand-bi pour rejoindre le festival victorien d'à côté, et que les tests sanguins ont à peine révélé des traces de vin rouge festif).
La vallée où on est passée est un centre hydroélectrique important, avec plein de torrents descendant des Southern Alps et pas moins de 3 barrages en l’espace d’une trentaine de km. On en a profité pour remonter une des rivières du coin 118, avant de pousser un peu plus loin jusqu ‘aux Clay Cliffs, qui nous ont rappelé étrangement les Pinnacles Rock de l’île du nord, mais en plus jaune.
Et ensuite on a poussé jusqu’à la vallée du Mont Cook.
Musique du jour: « Old Artist » d’Archive.
Je suis de retour à Queenstown (après de ces aventures, je vous raconte pas...)(Enfin si je vais vous raconter, mais bon pas là, tout de suite). Demain, pour mon premier saut à l'élastique, je vais sauter du Nevis Highwire, le troisième plus haut du monde. J'ai même pas peur. Même pas.
Franchement, 8 secondes et demi de chute libre et 136m de haut, ça a jamais effrayé qui que ce soit.
Facile.
Je lègue mon chat à ma maman.
Après avoir croisé la côte sud, on a commencé bien logiquement à remonter sur le côté est de l’île. Là aussi le temps avait laissé quelques marques. On a dépassé le Nugget Point (là aussi avec un phare) et on s’est posé un peu au Tunnel Beach, un autre coin sympa avec des grosses vagues qui viennent abîmer la paroi (l’une d’elles ira même jusqu’à nous tremper les pompes).
Le Tunnel Beach est situé à deux pas de la ville de Dunedin, où on s’est posé avec Manu 4 jours, parce que la ville est vraiment agréable, culturellement, architecturalement et au point de vue de l’ambiance générale. Avantage supplémentaires, il y a aussi à deux pas la péninsule d’Otago , recelant de nombreuses espèces animales protégées telles des albatros (seul endroit au monde proche de la civilisation où ils viennent nicher), d’autres espèces d’oiseaux (et évidemment des mouettes, comme dans la moitié des villes de Nouvelle-Zélande) et surtout des pingouins bleus, qui reviennent de leur pêche à la nuit tombante, donnant l’occasion aux personnes présentes à ce moment là (et pour un soir, à Manu et à moi) de vivre un moment assez magique où une petite soixantaine d’entre eux, 30 cm de haut, surgissent de la mer, traversent la plage et viennent retrouver leurs nids dans les collines passant à proximité de nous. C’est assez magique parce si on est dans un environnement protégé, les pingouins n’en sont pas moins complètement sauvages, et se retrouver dans une semi pénombre entourés de tous petits pingouins, se dandinant sur le chemin de leurs trous et surgissant aléatoirement à 1 ou 2m de vous, et ben c’est cool. (Les premiers arrivés, alors qu’il faisait encore un peu clair )
Côté ville y’a pas beaucoup de photos, mais il s’y trouve différents points d’intérêt qui nous auront occupés ces 4 jours: la très agréable Dunedin Public Art Gallery et l’interactif Otago Museum, la rue la plus pentue du monde , les splendides Botanic Gardens, et la Cadbury Factory, une des plus grandes usines chocolatières du pays. Enfin bon c’est une ville très agréable.
Et le soir le soleil se couche.
Musique du jour: « A kind of magic » par Queen
P.S: Bon alors on a toujours pas compris s'il fallait dire Dunidaillen, ou Dunideun, mais en tout cas une chose est sûre c'est que si on parle de Dunédine, ici personne comprends.
Un ami de la famille est décédé cette semaine, il s’appelait Yves Lacroix, et il se battait depuis sa naissance contre sa tétraplégie et contre la gestion du handicap par l’administration et le commun des mortels. Il a écrit trois livres, une attelle fixée sur la tête, tapant les lettres une par une, et scénarisé une BD (Les maux pour le dire), dessinée par son frère Lax, auteur reconnu. Il laisse derrière lui Marie-Hélène, sa femme, et nombre de gens pour qui il a compté, dont je fais partie. Adieu donc à lui, il devrait enfin pouvoir tâter de la formule 1, là-haut.
Le lendemain le soleil s’est levé sur la vallée qui était toujours aussi belle . Les lacs du coin aussi .On a poursuivi notre quête du sud, fuyant le temps gris et le vent qui soufflait pourtant comme un furieux dans cette région. On s’est pas arrêtés très longtemps à Invercargill (y’a pas idée de trouver un nom aussi pénible à prononcer), juste le temps pour Manu de se faire un ciné et pour moi de trouver une photo spéciale dédicace pour Jessie. Au sud de la Nouvelle-Zélande, il y a la région relativement sauvage des Catlins. Y’a pas mal de vent, issu le plus souvent du pôle sud (autant dire, froid), mais ça donne des paysages à la brutalité fascinante. Presque au sud du sud, y’a le Waipapa Point avec son phare et ses moutons prioritaires. Et tout au sud du sud (du sud du sud), y’a le Slope Point, où il faisait un vent d’enfer et où des vagues énormes venaient se crasher contre la falaise, emplissant l’air d’écume que ça aidait pas à ce qu’il fasse moins froid. . On roulait de nouveau vers l’est, le long de petites criques où se trouvaient des phoques modérément amicaux et des forêts fossilisées . Le paysage intérieur, lui, révélait ses profonds bouleversements par l’intermédiaire d’une multitude de cascades égrenées le long de la route telles des jalons de temps jadis plus sauvages. Nous roulions, toujours plus loin vers l’est fuyant un soleil de plus en plus distant vu qu’il allait lui vers l’ouest dans sa course effrénée vers l’autre bout du monde (pour ne pas dire: vous) quand soudain… Musique du jour: « Aux sombres héros de l’amer » de Noir Désir, qui va tellement bien avec les marins du coin. P.S: rendons lui hommage, après quelques tâtonnements Manu a trouvé les bons réglages de l’appareil photo pour rendre un joli effet filé qui pète sur les cascades et les ruisseaux. Il faut des conditions de luminosité un peu particulières, mais autant que possible depuis j’ai essayé de retrouver cet effet, donc à chaque fois que y’aura une photo avec l’effet filé c’est à sa trouvaille que je le devrais. Et quand y’aura pas l’effet filé c’est que y’avait trop de lumière (le soleil, encore lui…)