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Le petit monde de Pim
21 février 2008

Les tribulations d’un français en Chine…

Bon dans mon dernier courrier je quittais Pingyao pour Xi’an par le train de nuit. Dans les trains de longue durée en Chine, y’a pas de premières ou deuxième classe, y’a le choix entre assis dur, assis mou (parfois), couchettes dures et couchettes mou (par ordre croissant de prix). Les couchettes dures c’est pour moi le meilleur rapport confort/prix , et c’est donc ce que j’ai pris.

Xi’an est une des plutôt grandes villes de Chine. 7 ou 8 millions d’habitants (ça évolue vite). Mais le centre, entouré d’immenses remparts, est relativement navigable à pied (wahou une expression pas du tout maltapropos) .

A Xi’an j’ai rejoint comme c’était prévu Corinne, une française croisée à Cairns en Australie et qui était hébergée par un ami chinois sur la ville avant de bouger un peu dans le pays. L’avantage, c’est que pendant trois jours, après les visites de la ville dans la journée, j’ai pu participer à la vie quotidienne d’une famille chinoise, et accessoirement profiter des restaus où les touristes iront jamais. Un grand merci donc à Jun, ses parents, sa sœur et le reste de la famille, qui m’ont montré tout ça. Jun, if you read this, remember that you made a promise…

Bon sinon l’attraction principale de Xi’an, c’est l’armée de terre enterrée de Terracotta, une partie du tombeau d’un empereur chinois, qui consiste en des centaines et centaines de soldats, chars, chevaux etc en terre cuite, à taille réelle, avec tous des visages différents. Un travail titanesque pour l’époque (200 avant JC) assez classe (même si pour changer il faisait vachement froid). C’est aussi de Xi’an que j’ai excursé dans le Hua Shan, une des 5 montagnes sacrées de Chine. Bizarrement je pensais qu’il y ferait pas chaud (2000m d’altitude quand même) donc je m’étais équipé en conséquences: double vêtement pour chaque couche (deux t-shits deux pulls, deux paires de chaussettes etc…). Au final je crois que c’est là que j’ai eu le plus chaud en Chine jusqu’à présent. Parce qu’il faisait un soleil radieux qui réchauffait bien, parce que monter des centaines et des centaines de marche dans la montagne ça réchauffe aussi, et bien sûr parce que y’avait des vus exceptionnelles sur tout les pics environnants, les monastères accrochés aux crêtes, et les monts lointains nimbés de brume. Très, très beau, même si je dois reconnaître qu’au départ le matin, dans la perspective d‘un tour en chinois (il existe pas en anglais), dans des montagnes, en plein cœur de l’hiver, je faisais pas trop le malin. Et pis le soir y’avait un grand sourire sur ma face.

Petites joies du voyage, on avait prévu de faire le trajet Xi’an-Sanghai en train couchette. C’était sans compter que c’était samedi, et en plus retour des fêtes de nouvel an chinois. Résultat: pas de train, même en billet debout (pour 20h de trajet!), avant 5 jours…On s’est donc repliés sur le bus, et là non plus, pas de bus couchettes. Donc on a fait Xi’an Shanghai en bus classique, sans toilettes, en 17h, de nuit. Enfin ça c’est ce qui était prévu, puisque bien sûr on a eu droit au milieu de la nuit à un embouteillage suite à un accident. Et se retrouver dans un trou perdu en Chine, au milieu de la nuit, dans un bus ancien, tout bloqué autour, ça fait un peu étrange. Encore une fois où je me suis dit que j’avais vraiment un voyage pas classique. Mais bon on est quand même arrivé à Shanghai le lendemain, avec 2h de retard mais sans autres difficultés.

Shanghai est une ville résolument moderne, avec un réseau de métro pratique et bien développé. Chose agréable pour moi, y’a plusieurs quartiers où on peut se balader avec des caractères très différents. Y’a aussi tant qu’à faire pleins de buildings immenses, design et ultra modernes, une autre choses que j’aime bien. Donc on y a passé trois jours, à se balader principalement près du Bund (l’artère du bord de rivière), dans la concession française et dans le quartier du bazar Yuyuan, avec le superbe jardin Yu. Y’avait un tas d’autres choses à voir, mais je suis de nouveau dans une phase de visite tranquille sans speeder, repos etc…

Autre élément remarquable de Shanghai, Fabien et Xiâo Wén (bon pour la prononciation exacte faut inverser le chapeau sur le « a »), qu’on a croisé sur place et avec qui on a passé trois excellentes soirées (nouvelle phrase culte « c’est un peu plus chargé que la bière… »). Un (très) grand merci à eux deux, qui entendront de toutes façons parler de nous vu qu’ils ont fait l’erreur de laisser échapper leur adresse mail. J’ai tendance à apprécier les villes autant en fonction des lieux visités que des personnes rencontrées, et là je pense pouvoir dire que Shanghai est vraiment une ville superbe.

Bon sinon la ville superbe on la quitte dans 3h désormais, direction le sud, la chaleur et Hong Kong. On va pouvoir repasser un peu aux t-shirts (on gagne 15° pour arriver à 18-22 en journée), après 20h de train néanmoins (cette fois-ci ça a été relativement facile d’obtenir des billets). Rendez-vous là-bas.

Une petite musique de jour (j’suis pas Mozart non plus): « People make the world go’round », la version live qui pète par Marcus Miller.

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18 février 2008

Il bouge encore... (vas-y, achève le)

Bon je suis à présent à Shanghai, après moults péripéties comme vous pouvez vous en doutez. J'ai encore pas mal de trucs à voir dans la ville, mais un résumé des jours derniers devrait arriver sous peu, promis. Grand K je t'oublie pas non plus... Je n'ai pas le tempppppppppppppppppppppppppssssssssssssssssssssssss.... (copyright Phil)
11 février 2008

A l'ouest de Pékin...

Dans le Lonely Planet sur la Chine (je voyage avec les guides Lonely Planet, après en avoir testé plusieurs je me suis rendu compte que c’est ceux qui me correspondent le mieux), ils indiquent les choses à emmener pour un voyage en Chine: passeport, visa; vaccination, deux trois autres trucs, et en tout dernier: un certain sens de l’aventure. Je confirme pour le dernier point: et c’est probablement encore plus vrai au milieu de l’hiver pour quelque un qui ne parle pas chinois. Deux trois notions sur comment ça se passe. Ici je suis une bête curieuse: un étranger au cœur de l’hiver qui a tendance à marcher plutôt qu’à prendre un taxi, on est à la limite de la faille spatio-temporelle. (j’aime l’idée d’être presque une faille spatio-temporelle à moi tout seul) En plus, il a un sac à dos, un truc que les chinois utilisent jamais. Donc j’ai droit en permanence à des regards qui se retournent sur mon passage, surpris, et souvent c’est accompagné d’un « Hello!!! », le seul mot que les chinois connaissent en anglais. C’est sympa 5mn, mais au vingtième de la journée on s’y fait.

La Chine c’est un pays avec pleins de trucs pour les touristes. Mais pour les touristes chinois. Donc dans les villes moyennes (genre 3 à 5 millions d’habitants), y’a pas un anglophone dans les hôtels, les gares ou les restaurants. Donc faut travailler sur les gestes et la prononciation des phrases du guide de conversation. Le pire, c’est quand on sort une phrase deux trois fois, que le mec comprend pas, puis, quand on la montre sur le guide, il hoche la tête genre « ah j’ai compris cette fois » et nous ressort la phrase avec exactement la même intonation que nous deux secondes plus tôt. J’avais souvenir d’un épisode comme ça avec Manu au Japon essayant d’acheter des timbres dans une gare. Et ben qu’il sache que je le vis au quotidien en Chine…

Bon dans mon dernier post je m’apprêtais à quitter Beijing pour Datong après une nuit du nouvel an chinois particulièrement bruyante.

Je suis arrivé donc à Datong, une ville où il y a à visiter deux trois choses, dont des collections de bouddhas sculptés dans les montagnes, et le monastère suspendu, qui m’intéressait plus, et qui comme son nom l’indique est un monastère accroché à une paroi énorme, il parait que c’est bien. Je dis il parait, parce que Datong ça m’a douché un peu. C’est une ville de 3 millions d’habitants pas encore éveillée complètement au monde moderne. Donc c’est du pré-soviétique assez misérable, avec de temps en temps un nouveau building splendide perdu au milieu et qui fait tâche. Surtout, la ville est glaciale. Je sais c’est l’hiver, dans une région froide etc, mais je dois reconnaître qu’après une nuit ou le chauffage de l’hôtel marchait mal (donc chambre glacée aussi), et après m’être aperçu que la douche avait pas d’eau chaude, à 6h du mat’, j’ai eu un gros coup de mou. En gros je me suis demandé ce que je foutais là et si j’avais vraiment besoin de voir ce monastère. Réponse: non. A Datong j’ai atteint mes limites de voyageur. Dans mon mode de fonctionnement de voyage actuel, c’était pas possible. Me lever, sortir dans le froid (après vérification -22 ce matin là, un nouveau record de froid pour moi), galérer grave pour trouver une excursion pour le monastère où j’allais probablement avoir encore plus froid, rentrer transi avec encore à galérer pour me trouver mon hôtel pour Taiyuan, c’était au-dessus de mes forces. En cette saison et dans cette région, on peut voir sûrement de jolis trucs, mais avec des notions de chinois où un circuit plutôt organisé et des hôtels et trains réservés. Donc j’ai mis une couverture de plus et j’ai dormi plus longtemps. Sans regrets. Je me suis baladé un peu dans la ville l’après-midi et c’est vraiment pas une jolie ville.

C’est là que je me suis dit que y’avait pas de raison que je galère bien longtemps en Chine si ça devait continuer comme ça, surtout que le sud, où je dois passer dans quelques temps, est encore bien chaotique suite aux intempéries. Donc on verra comment évoluent les choses, mais il est possible que je réduise la Chine à Xi’an, Shanghaï, Honk-Kong et éventuellement Künming pour le visa avant le passage au Vietnam.

Le lendemain j’ai rejoint Taiyuan, qui m’a réconcilié un peu avec le coin. Taiyuan, pour une taille à peu près équivalente à celle de Datong, est déjà plus moderne et s’y balader déjà plus agréable (attention, c’est pas le pied non plus, on bouge de trois rues et d’un coup c’est de nouveau les années 50. Dans les faubourgs on rejoint carrément le 19ème siècle). De plus le soleil chauffait un peu plus et l’après-midi, par -2, il faisait presque agréable. Ici j’ai visité le« Temple aux deux pagodes », avec (incroyable) deux pagodes de 55m de haut, et tout un tas de bas reliefs sympas, et des clochettes qui tintent dans le vent. On peut monter dans l’une d’entre elles, par un escalier en colimaçon de plus en plus resserré. J’étais content d’avoir pris ma frontale, vu que y’a aucune lumière à l’intérieure.

Aujourd’hui, avant de rejoindre Xi’an la nuit prochaine, j’ai passé la journée à Pingyao, une ville tellement ridicule à l’échelle de la Chine (rendez-vous compte: 40000 habitants à peine!!) qu’elle ne devrait même pas être citée sur les cartes. Mais Pingyao a conservé ses anciens remparts ming qui encerclent la ville, ainsi que toutes les maisons anciennes à l’intérieur, et est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour ça. Et c’est un coin vraiment joli, pittoresque dans le bon sens du terme. Ballade très sympa donc, et je me réconcilie un peu avec la Chine. D’autant que je commence à maîtriser deux trois mots et attitudes pratiques, et que ça aide…

Toujours pas de photos, désolé, mais quand même une musique du jour: « China » de Tori Amos, une des quelques artistes dont la voix m’ensorcelle irrésistiblement…

7 février 2008

De bruit et de fureur...

Joyeux nouvel an chinois à tous! Bienvenue dans l'année du rat.

Bon comme le transfert des photos j'essaie même pas, on va la jouer presse écrite. Alors un nouvel an chinois à Beijing, c'et quoi? Et ben dans les deux nuits précédentes, on a de plus en plus de bruits de pétards, accompagnés de deux trois feux d'artifices. Et puis le soir même, à partir de 18h, la machine se met en marche: pétards en continu (ça veut dire qu'on entend une explosion par seconde), et feux d'artifices sporadiques, et tout ça s'accélère jusqu'à l'approche de minuit. A partir de 20h, où qu'on soit, on peut observer au moins un feu d'artifice quelque part, mais en faisant un tour sur soi-même, c'est souvent trois ou quatre qu'on voit. A 23H30, ça devient la guerre: un bruit assourdissant, des feux d'artifices de partout (je m'étais posté au coin d'un carrefour important), un truc inimaginable et exceptionnel. J'ai tendance de manière générale à m'enflammer facilement et à utiliser des superlatifs, mais là, c'était VRAIMENT incroyable. Essayez d'imaginer une dizaine de feux d'artifices tirés en permanence tout autour de vous, en lien avec des pétards qui explosent dans tous les sens, tout ça pendant une grosse heure avant que ça se calme (un peu). Y'a pas de mots.

Bon sinon à partir d'aujourd'hui et pour les prochains jours les différentes foires vont prendre le relais dans toute la ville, puisque la fête dure en journée pendant une semaine. Je vais profiter de ça ce matin, avant de quitter la capitale cet après-midi, direction Datong.

Côté internet le seul truc auquel j'aurais pas eu accès pour l'instant, c'est les blogs affiliés google. Donc je peux plus savoir si Manu a mis un nouveau message, et Jessie, même si j'ai l'adresse j'irais pas tout de suite sur le tien...

Allez, allons profiter des mets exotiques proposés aux échoppes locales.

5 février 2008

Pekin Express

Bon je suis donc bien arrive en Chine.Il fait moins huit mille et la ville a effectivement un petit cote sovietique par moment, genre comme si on etait en plein pays communiste. Mais j'ai deja visite deux trois coins sympas. Juste un premier post donc pour dire que:
1) La connexion me rappelle celle des annees 80 (Donc les photos attendront un peu)
2) Je peux recevoir mes mails et ecrire sur le blog
et 3) J'ai compris le truc de la bravitude: la grande muraille c'est super escarpe et par -8 avec un fort vent faut vraiment etre brave (ou stupide) pour y grimper (cela etant c'est tres beau)
A pluche

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2 février 2008

J'oubliais...

-10 en ce moment a Beijing (Pekin)...

2 février 2008

Chine nouvelle

Dernier soir à Tokyo. Demain la vraie aventure commence. Un pays qui ne parle pas anglais, des infrastructures pas évidentes forcément, un coin où je ne suis pas encore allé, enfin bref un joli cocktail qu'il me tarde de tester. Accessoirement dans le centre et le sud ils ont actuellement les pires tempêtes de neiges depuis 50 ans, c'est le nouvel an chinois, 80 millions de personnes bloquées, l'armée mobilisée, des rumeurs de pénurie de nourriture, il manquerait plus qu'une nouvelle révolution éclate pendant mon séjour pour que mon bonheur soit parfait.

Yahou tagada...

31 janvier 2008

Mon pélerinage au Japon...

Ah le Japon. Bon pour ceux qui ne le saurait pas encore, j’ai eu la chance de déjà venir ici il y a de cela deux ans et demi (en septembre 2005) avec Manu (déjà) et Nath, une autre amie d’enfance. On a passé trois semaines exceptionnelles, et je dois dire que j’étais impatient de revenir. Comme indiqué précédemment, je suis arrivé au petit matin à Tokyo (enfin Narita, siège de l’aéroport international, à une heure de train), et j’ai passé l’essentiel de ma première journée à récupérer des treize heures d’avion et de la nuit de 4h de sommeil.

Interlude: je suis repassé par plusieurs endroits où on était allé avec Nath et Manu. Donc il y aura plusieurs références à notre ancien voyage, et ceux qui n’étaient pas présent comprendront pas forcément tout. Je m’en excuse par avance.

Je suis quand même sorti à la nuit tombante (vers 17h quoi) histoire d’aller me balader dans Ameyoko, le marché permanent situé non loin de l’hôtel, dans le quartier d’Ueno. Bonne nouvelle, les prix en deux ans et demi n’ont pas changé d’un iota. Ce qui signifie que sur un plan strictement alimentaire, le Japon deviendrait presque intéressant (bon y’a bien que sur un plan alimentaire, sinon ça reste super cher). Ameyoko, c’est une animation permanente, des petites ruelles avec pleins de petits magasins qui vendent tout et n’importe quoi. Surtout, y’a plusieurs sushi bars excellents qui coûtent pas cher, et où on vous accueille avec un thé vert bouillant bien agréable quand la température extérieure frise le 0.

C’est là que j’ai mangé avant de rentrer pour me coucher tôt. J’ai quand même pris un dessert au 7/Eleven du coin, histoire de pas déroger aux habitudes (le 7/Eleven, c’est une chaîne de petites supérettes, qu’on trouve régulièrement au Japon alors que les grandes surfaces sont plutôt rares. Dans le genre y’a aussi Lawson, Family Mart, et AM/PM).

Ah oui à Ameyoko juste à l’entrée y’a toujours aussi le magasin de jouets sur 6 étages, avec des trucs tellement terribles que j’ai eu du mal à contenir une frénésie dépensière.

Et le lendemain matin j’ai quitté Tokyo.

Pour info j’ai finalement raccourci mon voyage au Japon à 7 jours (so long pour le planning de GrandK). Donc j’avais le choix, en plus de trois jours à Tokyo (dont un d’arrivée et un de départ) d’aller soit deux jours dans deux villes différentes (genre Hakone-dans les montagnes- et Nikko-au nord, superbe aussi), soit de faire 4 jours à Kyoto, que j’ai vraiment beaucoup aimé la dernière fois.

Et j’ai décidé de faire une orgie de temples et jardins à Kyoto pendant 4 jours.

Kyoto c’est une des anciennes capitale du Japon, mais culturellement c’est la première ville du Japon. Petit cours d’histoire: à la fin de la seconde guerre mondiale, Kyoto faisait partie des choix possible pour les bombes atomiques, et c’est grâce à l’intervention d’un français érudit (Serge Elisseeff, comme ça se prononce) qui a plaidé pour sauvegarder les nombreux temples plusieurs fois centenaires que la ville a été préservée. Ça pas empêché les deux bombes de trouver d’autres cibles (et si vous avez l’occaz un jour de visiter le musée du mémorial à Hiroshima faites le ça vaut le coup même si ça embellit pas vraiment la journée), mais le fait est là, Kyoto est restée intacte (préservée aussi de bombardements massifs, d’ailleurs).

Dans l’avion en arrivant j’avais déjà eu l’occasion de le voir, mais du train on a une meilleure vue et c’est ainsi que j’ai pu découvrir le Fuji-san, qui s’était dérobé à nos regards trois semaines durant en 2005 (le fieffé taquin).

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C’est là aussi que j’ai vu mes premières neiges depuis un certain temps. Malheureusement c’est la pluie qui m’attendait à l’arrivée.

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Après avoir posé mes affaires à l’auberge de jeunesse, je suis parti explorer un peu le quartier de Gion, non loin, le quartier aux Geishas. Comme j’avais déjà joué une fois à la chasse aux geishas (on traine dans le quartier l’appareil à la main et quand on voit un groupe de touristes se mettre à courir c’est que y’en a une pas loin-en été c’est comique à voir-) je me suis contenté cette fois de m’imprégner de l’ambiance du quartier, de la ville, et plus globalement du pays. Gion incarne volontiers une certaine idée du Japon ancestral, et y déambuler simplement est assez agréable.

Accessoirement c’est là aussi que j’ai eu mon petit moment de bonheur décrit précédemment. En guise d’explications, je préciserait que les Udons sont une des deux variétés de pâtes japonaises (l’autre c’est les sobas), que l’Asahi c’est une bière célèbre, et que l’azuri c’est une pâte de haricots rouges en purée sucrés. C’est excessivement bon, et ça se trouve dans un paquet de pays.

Et après j’ai dormi un peu.

Le lendemain matin, sous la pluie, j’ai commencé mes visites de temples, avec le Heian-Jingu, qui contient un des plus grands jardins de la ville.

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C’était pas prévu ensuite, mais attiré par les affiches j’ai fait un tour au Kyoto Municipal Museum of Art, pour un expo très sympa intitulée « Painting Places, Making Homes », en gros pleins de paysages et moi j’aime bien ça.

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Ensuite j’ai dirigé mes pas vers le Konchi-in (les temples et sanctuaires se terminent par -in ou-ji) pour le jardin « du crâne et de la tortue ».

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Ensuite place au Nanzen-Ji, avec sa porte monumentale et l’aqueduc qui le longe.

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L’après-midi, j’ai remonté le chemin de la philosophie, le long d’un canal au pied des monts entourant la ville et rejoint dans un premier temps le jardin Hakusasonso, un des rares jardins privé de la ville et aussi un de ceux que j’avais préféré il y a deux ans. Le jardin est toujours sympa, mais les mousses en hiver passent quand même moins bien. Il faut savoir que les jardins japonais ont globalement trois caractéristiques généralement: un jardin vert (plantes et arbres, mousses au sol, mais pas de fleurs), un plan d’eau et un jardin de pierres, ou au moins deux de ses trois caractéristiques. Et donc l’hiver c’est pas la meilleure saison pour les mousses. Peutimporte comme on dit chez moi, c’était cool quand même.

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A deux pas se trouve accessoirement un des hauts lieux de la ville: le pavillon d’argent (Ginkakuji)

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Et pour ma finir mon marathon, j’ai poussé un peu plus au sud (en passant devant le Ryozen-Cannon, un temple bouddhiste) jusqu’au Kiyomizu-dera, qui a de jolies vues sur la ville, par temps clair…

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Et après cette journée éreintante, dans le froid et sous la pluie (qui s’est arrêtée vers…16h30, au moment du déclin solaire), j’ai bien dormi.

Le lendemain, j’ai rattaqué aussi sec (façon de parler), sous cette fois-ci un temps à peu près correct. Comme j’avais zieuté quand même un peu la météo, j’avais anticipé et c’est donc ce jour que j’avais prévue ma visite au Fushimi-Inari un immense sanctuaire situé sur une colline, ou chacune des familles de fidèle a payé pour un ou plusieurs toris (les portails rouges en bois). Résultat: une colline, pleins de chemins, la forêt, et des milliers et milliers de toris à traverser. Magique. Mon lieu préféré à Kyoto.

Le lieu est donc dédié à Inari, déesse, de pleins de trucs mais surtout de la montagne du coin, représentée par une renarde.

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Deux souvenirs: le lieu où Nath à failli perdre une jambe (une des plus belle vidéos de ma vie) et le lieu où Manu à fait preuve de bravitude (quoi c’est pas comme ça qu’on dit?).

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En descendant de la montagne y’a aussi quelques autres temples mineurs, avec d’autres animaux…

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Non loin c’est le Tofukuji, au multiples petits jardins zens.

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Et j’ai rejoint ensuite la gare centrale, parce que j’aime beaucoup son architecture.

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L’après-midi, histoire de me changer un peu les idées j’ai traîné dans le grand magasin adjacent histoire de faire quelques achats. Tiens souvenir familial, un des succès en ce moment ici.

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Et après une petite sieste, j’ai fini mon après-midi tranquillement.

Pour ma dernière journée à Kyoto, j’ai exploré la partie nord-ouest de la ville.

J’ai débuté par le Ryoan-Ji, considéré comme la perfection du jardin zen: un ensemble de 15 rochers dont on dit qu’on ne peut en voir que 14 à la fois, d’où qu’on se place (en fait en étant un peu grand on peut voir les 15, mais c’est vrai que c’est pas facile).

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Tiens pour une fois il était autorisé de photographier l’intérieur du pavillon adjacent: le plus souvent on retrouve ça: des salles tranquilles avec de superbes fresques sur les murs.

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Non loin de là, c’est le temple le plus connu de Kyoto, le Kinkaju-ji, ou pavillon d’or. Et c’est vrai que c’est très beau.

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Et en fin de matinée j’ai exploré une partie du Daitoku-ji, un ensemble de plusieurs temples, avec notamment le Koto-in, bien agréable.

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Après un petit repas, j’ai piraté la connexion internet de l’auberge histoire de commencer à envoyer les photos de ce (très long) post, puis après une visite du Chion-in,

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Je suis allé regarder le coucher de soleil au Kiyomizu-Dera.

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Et après c’était la nuit (mais les photos ont été prises les trois soirs).

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Et vendredi matin je suis rentré sur Tokyo….Bon vu comme ça sur un seul post, on a un peu l'impression que c'est: là c'est un temple, là c'est un jardin, là c'est un temple...Mais au-delà des visites il y a à Kyoto (mais au Japon de manière générale) un air qui se dégage qui fait qu'on prend plaisir, vraiment, même quand il pleut, à se ballader de temple en temple en découvrant à chaque fois de nouvelles choses. C'est un pays cool, tout simplement.

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Et à Tokyo pendant deux jours, globalement je me suis reposé. J’ai bougé un peu à droite à gauche, histoire de me rappeler de l’ambiance d’Asakusa

Retour_Tokyo1_019Retour_Tokyo1_021Retour_Tokyo1_024 (la première photo montre l’immeuble -célèbre ici- Asahi, dessiné par Starck en forme de verre de bière), ou de celle du marché aux poissons de Tsukiji, où se trouve bien toujours le meilleur poisson cru de la terre (j’ai pas hésité à le vérifier pour vous). Mais j’ai surtout beaucoup glandé, parce que des fois y’en a le besoin et l’envie.

Et avant de quitter demain matin le Japon pour la Chine, on va faire se coucher le soleil.

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Et pis quand même, quelques vues de nuit de Shinjuku, le quartier des buildings, et du haut de la mairie (observatoire gratuit, notes bien GrandK).

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Musiques nippones: « The forest of the Gods » de Joe Hisaishi pour Kyoto (B.O de Princesse Mononoke) et « Shibuya Station » de Louise Attaque pour Tokyo (Shibuya c’est un des quartier de la ville).

29 janvier 2008

A quoi ça tient le bonheur...

3°, petite pluie sur le Gion Corner (un quartier de Kyoto), un bol de Udon bouillantes, une Asahi glacée pour faire contrepoint, et le beignet chaud fourré à l’azuri acheté dans une petite échoppe en sortant.

Degré de satisfaction: rhaaa lovely.

28 janvier 2008

Quelques vues d'avion...

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