Comme vous le savez, je suis fan de séries américaines. De temps en temps, au gré des lectures ou des critiques que je peux trouver (notamment sur l'excellent blog de Pierre Serisier: http://seriestv.blog.lemonde.fr/ ) j'expérimente un nouveau truc prometteur. Le plus souvent, comme ces gens sont doués, ça marche et j'accroche et j'ai encore une série de plus à laquelle sacrifier mon temps libre. C'est comme ça que j'ai depuis quelques semaines découvert le remarquable "The big bang theory", une série sur les geeks absolument géniale. Un des personnages principaux d'ailleurs, tient déjà le rôle d'un geek dans "Garden State", un des films qui ont changé ma vie.

La découverte du jour, c'est "Chuck", une série dont le but premier n'est clairement pas la crédibilité narrative ou la recherche d'une cohérence des faits (quoi ça veut dire la même chose?). En gros Chuck gère le soutien informatique dans un superstore américain (ici plus nerd que geek, wikipedia pour les détails) et sa vie se retrouve bouleversée le jour où il reçoit par erreur les plus gros secrets de la NSA et de la CIA réunis (rien que ça!) et tous ça passe par l'intermédiaire d'images directement dans son cerveau, ce qui le rend d'un coup inestimable pour les 2 agences (crédibilité tout ça...)(vu que bien sûr entre temps les 2 agences perdent ces données...).

Le voilà donc babysitté par les deux agences et côté CIA qui retrouve-t-on (roulement de tambour..)?

LA FILLE.

Très très mignonne comme il se doit, et même plus que nombre de LA FILLE vues dans d'autres séries.

Et voilà la trame de base. Et la série se laisse bien regarder, comme un truc sympa et agréable, amusant et pas vraiment crédible, donc dont on peut rêver aisément.

Et là, c'est le drame...

V'la-t-y pas que l'illustrateur musical (je vénère et déteste ces gens tout à la fois) nous sort en musique de fin (ou presque) du Pilote "A comet appears" de The Shins, un morceau que j'adore, sur le non moins remarquable album "Wincing the night away", de la pure pop dans ce qu'elle a de plus classe.

Et donc cette série devient formidable, et va encore me cloitrer un peu plus chez moi...

C'est pas facile tous les jours.

Bon sinon en ce moment je suis sur la saison 3 de Dexter, la 5 de Grey's anatomy, et la 9 de CSI Las Vegas.

Et je tacherais de vous sortir une critique de celles-ci sous peu, ainsi que de 2-3 autres vu récemment.

C'est grâce au blog de Stan (en lien à gauche) que j'ai découvert le site Big Picture (www.boston.com/bigpicture). De la photo d'actu, magnifique le plus souvent, et sur tous les sujets possible. Peu de commentaires, l'image brute à peine resituée dans son contexte.

Et la dernière série sur quelques scènes en Antarctique est tout simplement sublime.

http://www.boston.com/bigpicture/2008/11/scenes_from_antarctica.html

Au-delà des affaires judiciaires Noir Désir a toujours eu un talent d'écriture remarquable. Et le nouveau titre (qu'on peut entendre sur un des blogs du Monde: http://bonnenouvelle.blog.lemonde.fr/2008/11/13/noir-desir-de-retour-le-rouge-au-front/ ) augure d'un prochain album toujours engagé et mélodieux. Vivement qu'il arrive...

Allez comme promis des photos de mon neveu (..tain ça fait bizarre de dire ça) Quentin. Quelques chiffres aussi. Né à terme +8, 4kg650 (et ceux qui sont familiers des poids de naissance moyens comprendront à quel point c'est pas une demi-portion), 53,5cm, et un potentiel photographique de quelques millions de clichés qu'il a d'ores et déjà commencé à entamer...

Tiens une photo avec maman, heureusement pas trop éprouvée par les 60h de contractions...

Et pis comme cadeau bonux la photo qu'on ressortira si jamais il devient une star du rap...

Une dernière pour montrer qu'il est quand même kromignon.

Et comme je suis en voie de gatification accélérée (mais ce qui me rassure c'est que je vais pas être le seul dans ce cas dans la famille), il est pas impossible que d'autres photos viennent enrichir la collection dans les temps prochains.

Bienvenue dans ce monde à Quentin, mon premier neveu. Le monde est un peu différent ce soir, et moi aussi probablement. Ca va faire très bizarre, et pas forcément en désagréable...

Je me sens tout chose tiens....

Et des photos sous peu bien sûr.

             Je suis toujours sans domicile fixe. Ma situation devrait normalement évoluer dans les prochaines semaines mais pour l’instant je suis toujours en train de vivre avec mon sac à dos à proximité en faisant du squat d’appartement pendant les vacances des propriétaires (et oui les traces dans le beurre, c’était moi…). Mais donc m’organiser pour rédiger un post pour le blog n’est pas toujours des plus aisé, et j’espère donc que vous me pardonnerez mon retard à rédiger ce dernier message du bilan du voyage. Donc pour clore un peu tout ça, (et passer à d’autres choses quand même), voici les mentions spéciales du voyage:

Mention spéciale: Pas de bol: Stan et ses vacances néo-z on ne peut plus humides.

Mention spéciale: too much: Hakim à NY

Mention spéciale: faune sauvage: le brame des cerfs du Rocky Mountain National Park au coucher du soleil, et les regroupements de papillons près de Muang Ngoi Neua.

Mention spéciale: extra-terrestre: le cri du Raoul (Manu faut ABSOLUMENT que je récupère cette vidéo).

Mention spéciale « comment prendre 10 ans en 5mn »: la discussion avec Lisa en webconférence un certain soir à Bangkok.

Mention spéciale: bout du monde: Jackson Bay en Nouvelle-Zélande, tout au bout de la route, après 75 bornes de rien, et dans un coin désolé. Une trentaine de maisons, une petite baie, trois bateaux et c’est tout. C’est non loin que j’ai vu un des plus incroyables ciels étoilés de ma vie.

Mentions spéciales: Couleurs du monde. J’ai déjà parlé des bleus d’Aitutaki ou du lac Pukaki , mais pas mal non plus l’ocre de Dalat au Vietnam , celui de Jaisalmer en Inde , le vert de Rarotonga , et des prés du nord de la Nouvelle-Zélande , le beige rosé de l’Antelope Canyon , le doré des temples d’Angkor, et toutes les couleurs des ciels du monde.

Mention spéciale: J’ai bien failli y rester: la crête de la Robert Ridge Range, au-dessus de St Arnaud, quand j’ai perdu le chemin de rando au milieu du névé avec une pente si raide que plus d’une fois j’ai dû m’appuyer sur mon bras en latéral pour avancer…(Quelques temps après la photo)

Mention spéciale: Un cran au-dessus: le steward du vol Auckland-Cairns. Plein d’humour, complètement barré, il a transformé un vol classique en vrai plaisir pour tous les passagers.

Mention spéciale rêve de gosse. Oui. J’ai nagé avec des dauphins…

Mention spéciale: Qualité des transports en commun: le bus Lao qui a attendu (avec déjà 25 personnes à bord pour 20 places) 1h30 après son horaire théorique de départ pour deux touristes qui arrivaient avec un autre bus qui avait lui 2h30 de retard. Les deux touristes c’était nous.

Mention spéciale: Y’a un concept: Les milk-shakes au Mars et au Snickers sur la plage de Ko-Tao.

Mention spéciale: Horreur glauque: La scène de cuisine d’anthologie à Aitutaki aux îles Cook, avec en invités 7 ou 8 gros cafards en train de courir-voler autour de moi. J’en frissonne encore de dégoût.

Quelques extrêmes: Point le plus au nord: l’escale à Francfort au tout début du voyage. Point le plus au sud: Slope point en Nouvelle-Zélande, où le vent nous à clairement fait sentir que y’avait plus rien entre nous et le pôle sud . Point le plus froid: Datong en Chine (-22°) et le plus chaud : Agra en Inde (43°). Le plus ancien c’est sans doute la forêt fossilisée de en Nouvelle-Zélande, et pour le plus récent on signalera le café ESPN à Denver, où on peut suivre le match même aux pissotières, vu que celle-ci sont pourvues de petits écrans.

Et bien sûr le plus important…

Mention spéciale: les gens: Les deux suisses du Village Vanguard, l’équipage français du bar , et Vincent dans son école de ciné à New-York, Jen Hakim et William , le couple de danois à Washington, Chris, Brooke, Donna et Amanda à Denver , Paul sur l’ensemble de la côte ouest , François le parisien, Tammy de Pennsylvanie et Verothy l’australienne à Monterey. Daniel l’allemand , Monique sa compatriote et Helen l’américaine aux Iles Cook, ainsi que le couple d’irlandais qu’on retrouvera au Fox glacier en Nouvelle-Zélande.

Le couple de hollandais à Waiotapu, Nicolas qui osera tenter le Tongariro Crossing malgré la météo, le guide argentin du Fox Glacier , l’israelien en stop près de St Arnaud, l’anglais dans la Speargrass Valley , la naturaliste du D.O.C au-dessus du lac Roroiti, les françaises expats au Fiji de Marahau, la famille française croisée le 25 décembre au soir à Wellington, les deux allemandes du 27, le néo-z à moitié aveugle qui m’apprendra à distinguer la croix du sud le 31 au soir, la néo-z âgée au motorcamp de Matamata, Sebastian l’allemand qui me permettra de découvrir (entre autres) d’authentiques navets en allemand sous-titré anglais, à Auckland, Shelby la canadienne pour la ballade, les vendeurs de mini-van (suisses, allemands et belges, autour du Monopoly) , le néo-z du bus pour mon départ de chez les kiwis, le steward incroyable du vol Auckland-Cairns.

Le groupe Melvil à Sydney , Surisak qui a je l’espère réussi, Alexandre et ses bons conseils pékinois, les deux danois du train Pingyao-Xi’an, le formidable Jun (et toute sa famille) , Sabrina la chinoise anglophone des montagnes sacrées, Fabien et Xiâowen à Shanghaï (big up) , le jeune chinois du train vers Hong-Kong (Franck?) , l’anglaise et la hollandaise de Lantau Island, le vendeur sur sa terrasse de Tai O, Philippe, Yves et Aurélie, les expats heureux d’Hanoï (re-big up) , Emma et Evelyn sur les pentes de Sapa , Ngoc le guide , les deux australiens et les deux allemandes de la baie d’Halong , Sibylle et son père à Cat Ba , Callie l’américaine et ses projets de retraite métaphysique, Nga à Hoi An , Gérard le photographe de Nha Trang, les deux easy riders de Dalat , Hieu et Quy à Saïgon , le père de famille dans le bus vers Chau Doc, Gilberte, Anne-Marie, Touch et les filles à Phnom Penh , le moine d’Angkor Wat , ceux de Luang Prabang.

Les deux canadiens et l’américain au sommet du temple Phu Si, les deux français du bus vers Nong Khiaw, l’allemand et la portugaise du bateau vers Muang Ngoi Neua, le francophone du dépôt de bus de Luang Nam Tha, Tep, Ped (les guides) et le groupe de randonneurs du triangle d’or , le japonais à la frontière Lao-Thaïlandaise, le groupe d’américains excités jusqu’à Chiang Mai, les cuisiniers d’un jour dans cette même ville , les snorkelleurs autour de Ko Tao, les deux enfants du parc de Bangkok, Richard à Mumbay (l‘homme qui fait aimer l‘Inde) , notre chauffeur d’Udaïpur, l’argentin au pied de Merhanghar, les deux suisses au coucher de soleil de Jaisalmer, le réceptionniste de l’hôtel à Agra et les deux français à côté du Taj Mahal.

Et bien sûr Manu, qui a eu l’heureuse folie de tenter l’aventure avec moi, et Corinne, sans qui mon voyage aurait été très, très différent.

Bonus internet: deux photos de moi barbu, quand j’ai essayé ça en Nouvelle-Zélande...

Pour ceux qui ne connaitraient pas encore cette petite merveille... (Par ordre croissant de qualité...)

Les voici viendus, les grands vainqueurs, gloire à eux...

-Catégorie "Trucs utiles du voyage": Grand vainqueur: la couverture protectrice en cuir offerte par ma tante pour mon passeport, lors de notre séjour commun au Canada. Anti-humidité, déformation, usure, très, très, très pratique...

-Catégorie "Trucs pas utiles du voyage": La souris sans-fil qui accompagnait mon PC. Je sais même pas pourquoi je l'ai prise. Ca encombre, comme ça sert jamais vu que y'a une tablette tactile prévue pour ça les pîles fondent à l'intérieur, et au final c'est rentré à la première occaz (en l'occurence avec Stan après son passage en Nouvelle-Zélande).

-Catégorie "Moment surréaliste": Grand vainqueur: Ce pur moment incroyable à Luang Prabang au Laos. Ca a commencé par l'invitation d'un moine (d'à peu près 16-17 ans) à venir visiter sa pagode un peu plus loin, légèrement en dehors des limites de la ville. La pagode est sympa, on tape la conversation un moment, on en vient à parler de musique et là il nous sort une de ses chansons préférées: Westlife. Pour ceux qui ne le savent pas, Westlife est un pur boysband anglais. Et se retrouver au fin fond du Laos dans une pagode à écouter du Westlife, c'est VRAIMENT surréaliste. Vive la mondialisation...

-Catégorie "Cuisine du monde": La cuisine japonaise: Ah le bonheur d'un sashimi frais, des udon, de l'azuri, des tepanyaki, et même de tous ce qu'on peut retrouver dans les 7/eleven. Les bars à sushi d'Ameyoko, les repas-bento dans le train, et même le McEgg... Cuisine japonaise, je t'aime.

-Catégorie "Repas isolé": Numéro 1: Le buffet du Bellagio à Las Vegas. Pour une somme modique, un ensemble à volonté de plats qu'on dirait tout droit sorti des fourneaux d'un grand chef. Et pis bon, le Bellagio en plus, c'est quand même trop la classe. En sortant, j'ai retrouvé l'hôtel et j'ai siesté. Plus faim...

-Catégorie "Phrase marquante": "C'est un peu plus fort que la bière..." par la serveuse du resto à Shanghaï, en réponse à la question sur le degré d'alccol du saké. Une soirée mémorable. Je confirme que le saké est un peu plus fort que la bière. Mais j'en ris encore...

-Catégorie "Je l'ai fait, et c'était pas gagné d'avance": Commander un billet de train, en chinois, à la gare de Taiyuan. Quasi aucun chinois ne parle anglais, encore moins dans les villes secondaires. Et ils s'attendent pas vraiment à ce qu'on dise un truc intelligible en chinois. Ajoutez à cela un bordel indescriptible dans la gare (le principe de file d'attente est inexistant en Chine), et vous commencerez à comprendre pourquoi j'en suis si fier. Un grand merci à mon associé le guide Lonely Planet de conversation anglais-chinois, qui aurait mérité lui aussi de figurer au palmarès des trucs utiles du voyage.

-Catégorie "C'était pas prévu mais c'était une super surprise": L'ensemble du Laos. Le voyage devait nous mener du Cambodge en Thaïlande sans passer par la case Laos. Mais on a croisé tellement d'autres voyageurs nous conseillant d'y aller qu'on a décidé d'y faire un tour. Et c'est un pays magnifique, préservé et reposant. C'est mon tour désormais de conseiller d'y aller.

-Catégorie "C'était prévu mais ça a été une certaine déception": Pékin. Y'a des choses sympas à Pékin. Mais la ville c'est surtout de grandes artères de type soviétique, sans âme, des bâtiments  bureaucratiques inintéressants, une pollution élevée, et des flics à peu près partout. D'accord les villes secondaires (Datong, Taiyuan) sont pires, mais Pékin, c'est quand même très moche.

-Catégorie "Villes du monde": Numéro 1: New-York. J'ai une vraie passion pour cette ville. On peut marcher n'importe où et sentir un souffle, un esprit qui se dégage, être surpris par un magasin, un immeuble, une ambiance, une musique. Des vrais quartiers marqués, accessibles facilement et rapidement par un remarquable réseau de métro (le seul que j'ai vu fonctionner 24/24), une vie culturelle incroyable, un style unique. Un endroit magique, où je retournerais volontiers dès demain si j'en avais l'opportunité.

-Catégorie "Plus belles filles du monde": Les voyageuses au long cours, allemandes en particulier. Arrgh... Les allemands voyagent beaucoup plus que les français. Et les allemandes en voyage, aïe, aïe, aïe. Limite j'aurais volontiers repris des cours, et pourtant dieu sait que le lycée m'en avait dégoûté. Mais plus généralement les voyageuses au long cours ont un style et une simplicité absolument irrésistibles. Enfin elles sont bonnes quoi!

-Et enfin catégorie "Coupage de souffle": Grand vainqueur: la ballade sur le Roy's Peak, au-dessus de Wanaka en Nouvelle-Zélande. Une journée parfaite (ciel bleu partout), une montée agréable, à travers les champs à déranger moutons et lapins, et une vue extraordinaire au sommet, avec des panoramas sur les lacs environnants et les contreforts du Mount Aspiring National Park. Tout seul, quasiment pas un pèt de vent. Un moment pas loin de la perfection. Je suis pas tout à fait redescendu de là-haut. Une partie de ma tête est encore là-bas. Je sentais plus mes jambes en revenant à la voiture. J'ai dansé tout le chemin de retour...

Ah oui surprise arrivant sous peu: les hors-catégorie et les mentions spéciales...

Allez un petit point sur mon activité culturelle de ces deux trois dernières semaines.

-Vu: Les deux premières saisons d’ « Engrenages » une série française policière tellement remarquable et bien ciselée que même la vénérable BBC en a acheté les droits pour la diffuser sur son sol (évènement rarissime)(sous le titre de « Spiral »). Merci Canal+ pour la prod…

Vu aussi la première saison de Skins, une série de la BBC cette fois, sur le quotidien d’une bande de jeunes anglais. C’est bon, plein d’humour et typiquement anglais (jamais des américains auraient pu faire un truc comme ça). En fait ça aurait pu être seulement bon, mais ça devient franchement grand sur le dernier épisode, avec un cliffhanger de la mort kitu et une fin musicale fantastique.

Vu enfin côté films de l’indépendant américain: Into the wild de Sean Penn, à déconseiller à mon avis aux dépressifs (même si remarquable et qui m’a rappelé deux trois trucs sur le voyage) et My Blueberry Nights, de Wong-Kar Waï, qui ressemble quand même bien à un In the mood for love, mais à New-York. Donc c’est intéressant sur un plan de la lumière, et du rythme, mais pas vraiment révolutionnaire.

Ah oui et puis aussi Chevalier, de jesaispukimaisons’entape, un gentil divertissement, amusant surtout pour la petite séquence post-générique de fin.

Dans un autre registre, j'ai fait un tour à l'expo "Keith Haring" au Musée d'Art Contemporain (de Lyon), assez gigantesque...

-Lu: j’ai repris du basique avec deux Desproges: le Manuel de savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis (pas son meilleur, et de loin), et Des femmes qui tombent, un roman où l’on retrouve bien sa plume, mais qui part un peu en vrac sur la fin.

Et pis comme je l’avais jamais lu et que je suis de nouveau dans une période « classiques », l’Alchimiste de Paulo Coelho, conte philosophique joliment mis en forme, mais avec un message globalement peu novateur (écoute la nature, crois en ta chance etc…).

Enfin et encore une remarquable découverte chez Phil et Elodie: le manga "Le sommet des dieux" de Taniguchi (connu pour le multi-acclamé "Quartier Lointain") et Yumemakura. Une sublime histoire qui suit les pas d'un journaliste à la recherche d'un explorateur du Népal. Grandiose.

-Wi: Tout d’abord quelques trucs au festival « Musilac », un festival qu’il est bien et où j’avais pris un pass trois jours l’été dernier. Cette année je me suis contenté d’une journée, parce que bon la prog des deux premiers jours me correspondait moins. J’ai eu donc le bonheur d’entendre la fin du concert d’Empyr en arrivant (du bruit), puis KT Tunstall, pas mal mais handicapée par un placement en milieu d’après-midi peu propice à l’enflammade du public. A noter une jolie version du sur-entendu « Black horse and the cherry tree »(la chanson-woohoo de la pub Alice), débutée seule à la sèche avec un sampler. Ensuite c’était The Editors, avec un chanteur à la voix résolument pas classique, et un ensemble basse-batterie bien lourd comme il faut. Seul soucis, c’est une peu répétitif et au bout d’une heure de concert on est content de voir arriver deux papys du rock français: HF Thiéfaine et Paul Personne, qui nous sortent un set convenu et pas emballant (en même temps c’est pas comme si j’avais une passion pour eux à la base).

Ca s’anime franchement avec l’arrivée sur scène des Têtes Raides qui justifient tout le bien que j’avais pu entendre sur leurs prestations scéniques, et ce malgré l’arrivée concomitante d’une pluie franchement désagréable. C’est bon et ça bouge bien.

Par contre avec les Wombats juste après ça retombe. Un groupe comme le rock anglais en sort 15 par an, et qui je l’espère ira pas beaucoup plus loin, tant c’est convenu et classique. Seule leur entrée en scène (un a capella à trois voix plutôt amusant) vaut le détour.

Bon et puis la raison principale de ma venue est arrivée sur scène. Le John Butler Trio. Le concert qui rend heureux, même sans substances illicites (et même quand c’est la 5^ème fois qu’on les voit en live). Une maîtrise remarquable des instruments (guitare basse -contrebasse- batterie, et des fois un peu d’orgue Hammond), des morceaux qui font remuer du fondement, et surtout une énergie et un plaisir de jouer communicatifs. Du bonheur…

Passer après n’était pas évident, et c’est Catherine Ringer qui s’y est collée. Le décor est posé, dès la fin du premier titre « Comme vous le savez, Fred est mort, mais on a quand même décidé de poursuivre les concerts, alors nous voilà ». Ca met un peu de temps à décoller, mais la dame est rodée, et quand elle commence à attaquer les vieux tubes des Rita, ça le fait bien.

Pour clore le festival, on a eu droit au Zebramix, qui consiste surtout en live à faire des titres de rap sur des samples célèbres. Ca va 5mn, mais ça lasse. Mieux vaut préférer les performances de DJ Zebra en radio…

Et pis hier soir, le concert de Massive Attack aux nuits de Fourvière. Un moment bien agréable, avec surtout une réalisation scénique au poil (en même temps faut pas aller voir Massive Attack pour pogoter, d’ailleurs la fosse s’est remplie en dernier). Angel, c’est quand même un morceau ultime…

Allez, à plus pour de nouvelles aventures….

    Bon je sais que j’avais dit que la saison s’était arrêtée à mon retour de voyage, mais devant la concentration exceptionnelle de cette semaine, j’ai décidé de faire un tir groupé. Il y a donc eu dimanche dernier ma cousine Magalie, et ce vendredi mon autre cousine Jessie (une de ses sœurs). Tant qu’à faire et encore plus proche, c’était lundi l’anniversaire de mon pôpa; que j’aime très fort bien évidemment, surtout que c’est le papa le plus fort du monde.